La dynamique historique des mégapoles

Dossier : MégapolesMagazine N°691 Janvier 2014
Par Alain LIPIETZ (66)

La rupture ville-campagne

La ville repré­sente le pôle des arts, de la science, de la culture et de la fête

Marx écri­vait que la plus grande divi­sion du tra­vail était la divi­sion entre la ville et la cam­pagne, et que le capi­ta­lisme pous­sait cette divi­sion au paroxysme. On a long­temps lu cette phrase dans un sens sym­bo­lique : comme para­digme de l’aliénation de l’individu dans la divi­sion du travail.

Marx était plus pré­cis : il cri­ti­quait la « rup­ture du méta­bo­lisme Homme- Nature », et plus par­ti­cu­liè­re­ment du cycle de l’azote. Pré­oc­cu­pa­tion typique de l’époque, et Vic­tor Hugo lui consacre un long cha­pitre des Misé­rables, au moment où Jean Val­jean pénètre dans les égouts de Paris.

REPÈRES
Un équi­libre par­fait. Tel appa­raît, au Palaz­zo Pub­bli­co de Sienne, le rap­port ville-cam­pagne dans l’allégorie des Effets du Bon Gou­ver­ne­ment d’Ambrogio Loren­zet­ti. Les rem­parts séparent la fresque en deux par­ties égales. À gauche, la ville, où l’on com­merce, on bâtit, on danse. À droite, la cam­pagne, aus­si ordon­née et pros­père, du geste auguste du semeur jusqu’au puis­sant mou­lin à eau. Les pay­sans, qui achèvent leur cycle au mar­ché, croisent sous les rem­parts les gen­tils­hommes sor­tant chas­ser. Un équi­libre par­fait, sous la domi­na­tion de la ville.
Mais cet arché­type res­te­ra sans pos­té­ri­té, comme si Sienne et autres com­munes connais­saient, à la veille de la Grande Peste, un Âge d’or per­du à jamais.

Crise alimentaire

Cette crise latente de l’agriculture capi­ta­liste sera dif­fé­rée pen­dant un siècle par l’invention des engrais arti­fi­ciels. Mais, aujourd’hui, la crise des formes domi­nantes de la pro­duc­tion agri­cole fait retour sur l’humanité. La crise ali­men­taire mon­diale, qui a écla­té en 2006, est la mère de la grande crise ouverte offi­ciel­le­ment en 2008, et reste le prin­ci­pal obs­tacle à une sor­tie de cette crise.

Le peuple des faubourgs
Dès l’Antiquité, la ville se consti­tue en deux types de quar­tiers : les bour­geois, mar­chands ou fonc­tion­naires, qui tiennent le bourg et la cam­pagne, en contrô­lant com­merces et admi­nis­tra­tion ; et puis le peuple, la plèbe, le pro­lé­ta­riat, qui habite les fau­bourgs. C’est à par­tir des fau­bourgs que se pose la ques­tion de la démo­cra­tie : le pou­voir du peuple, dès Athènes, dès Rome, dans les révoltes urbaines du Moyen Âge et toutes les grandes révo­lu­tions démo­cra­tiques à par­tir du XVIIe siècle.
Et à force de révo­lu­tions et d’élections, le peuple des fau­bourgs a éta­bli son droit à la ville : à l’agora et aux forums, aux toits et aux ser­vices publics, et à la fête sur les Grands Boulevards.

Elle engendre, dans les pays du Sud, la famine (un enfant meurt de faim toutes les cinq secondes), et dans les pays du Nord la dégra­da­tion de la qua­li­té de la nour­ri­ture et une crise sani­taire : la « malbouffe ».

Et pour­tant Marx comme le grand socio­logue arabe Ibn Khal­doun admettent que, dans l’opposition entre civi­li­sa­tion rurale et civi­li­sa­tion urbaine, la ville repré­sente le pôle des arts, de la science, de la culture, de la fête. C’est dans les villes que s’accumule et se consume le sur­plus net de l’humanité.

Mais ce n’est pas pour les arts que les pay­sans famé­liques, pri­vés de terre et de tra­vail, ou ter­ro­ri­sés par l’insécurité des cam­pagnes, affluent dans les villes depuis l’Antiquité, mais pour man­ger et s’abriter. Et ils n’ont d’autre res­source que de vendre leur tra­vail aux habi­tants des villes, les « bourgeois ».

Ville et campagne prospères

L’articulation ver­tueuse entre ville et cam­pagne s’est conser­vée jusqu’à nos jours dans des cas excep­tion­nels, avec d’excellents résul­tats éco­no­miques et sociaux. La région la plus riche d’Europe, le Vorarl­berg, pré­sente un entre­lacs de petits centres urbains et de cam­pagnes pros­pères semées d’usines de haute technologie.

Le pays de Loren­zet­ti, la Tos­cane, l’Émilie, la « troi­sième Ita­lie » avec ses régions qui gagnent (Centre et Nord-Est) ont gar­dé le goût de la Sienne d’autrefois. C’est ce droit à la ville, à la cam­pagne pros­père, et à ce qui les unit, atmo­sphère et nour­ri­ture saine, que com­pro­met aujourd’hui la métropolisation.

Les Effets du Bon Gouvernement, tableau d'Ambrogio Lorenzetti
Ambro­gio Loren­zet­ti, Les Effets du Bon Gouvernement,
Sienne, Palaz­zo Pub­bli­co, 1337–1339.

L’émergence des métropoles

Une métro­pole (du grec : ville-mère) se défi­nit par sa domi­na­tion sur une « éco­no­mie-monde » dont l’échelle est variable. Cette domi­na­tion est plus ou moins asy­mé­trique. La Sienne de Loren­zet­ti est une éco­no­mie-monde limi­tée à un « pay­sage », le pays que l’on voit des remparts.

Le poids de l’histoire
Aujourd’hui, l’essentiel de la crois­sance de la popu­la­tion mon­diale s’effectue tou­jours vers quelques filles des métro­poles euro­péennes (New York, Los Angeles, Bue­nos Aires), mais plus encore vers d’anciennes métro­poles domi­nées (Mexi­co, Lagos), dont cer­taines sont deve­nues ou rede­ve­nues domi­nantes, telles Bei­jing, Shan­ghai ou Mumbai.
Avant d’être domi­nées par le capi­ta­lisme occi­den­tal, beau­coup d’entre elles étaient du reste des capi­tales conquises, voire créées par d’autres enva­his­seurs : Istan­bul, Le Caire, Del­hi, Pékin.

Mais, dès l’Antiquité appa­raissent des métro­poles et des éco­no­mies-monde déployées sur plu­sieurs conti­nents : Tyr, Athènes, Rome, Constan­ti­nople, etc.

Dans la « pre­mière mon­dia­li­sa­tion », jusqu’à la fin du XIXe siècle, la métro­pole se défi­nit par rap­port à des « colo­nies », des dépen­dances loin­taines : Venise, Séville, Amster­dam, Londres. La métro­pole est fon­da­men­ta­le­ment le fruit du déve­lop­pe­ment mar­chand du capi­ta­lisme, plus pré­ci­sé­ment, disait Fer­nand Brau­del, du « com­merce à longue dis­tance », le trade. Elle contrôle les flux des échanges inter­na­tio­naux, que ce soit en posi­tion domi­nante ou dominée.

La seconde mon­dia­li­sa­tion du der­nier quart du XXe siècle ne fait que pous­ser à l’extrême cette logique, à tra­vers la glo­ba­li­sa­tion finan­cière et indus­trielle, y com­pris agro-industrielle.

Des réseaux connectés

Avec la « seconde mon­dia­li­sa­tion » de la fin du XXe siècle, le monde se consti­tue en réseau de métro­poles connec­tées les unes et aux autres et décon­nec­tées de leurs cam­pagnes. En fait, dès les Temps modernes, la cam­pagne autour de San Sal­va­dor de Bahia (la plus grande ville du Nou­veau Monde) pro­duit essen­tiel­le­ment du sucre pour l’Europe, tan­dis que Lis­bonne et Por­to pro­duisent du vin pour Londres.

Les métro­poles sont hié­rar­chi­sées : une hié­rar­chie chan­geante, du reste, et c’est le chan­ge­ment des cir­cuits du com­merce à longue dis­tance qui carac­té­rise notre époque.

Une rupture avec la campagne

La métro­pole pousse à l’extrême les béné­fices de l’urbain, l’effervescence artis­tique et scien­ti­fique : l’invention des « musiques du monde » ou du ciné­ma, les grandes aca­dé­mies, les centres de recherche. Mais la contre­par­tie de la métro­po­li­sa­tion est lourde. C’est d’abord, on l’a vu, la rup­ture avec la campagne.

La famine au Sud et la mal­bouffe au Nord

Quand Paris n’était qu’une métro­pole colo­niale, elle était encore entou­rée de cultures maraî­chères qui nour­ris­saient la ville.

Aujourd’hui, l’afflux des tra­vailleurs pro­lé­ta­ri­sés venus des cam­pagnes de France, puis du Nord, du Sud et de l’Est euro­péens, puis du Magh­reb, et aujourd’hui du monde entier, a sub­mer­gé ces terres agri­coles par­mi les meilleures du monde.

Les métro­poles se nour­rissent des pro­duits d’une agro-indus­trie déployée sur le monde entier, au prix d’une dimi­nu­tion consi­dé­rable de la qua­li­té de la nour­ri­ture, et d’une perte d’autonomie ali­men­taire des pay­sans eux-mêmes « ici et là-bas ».

Du faubourg à la banlieue

La métro­po­li­sa­tion a donc pour effet la famine au Sud et la mal­bouffe au Nord. Celle-ci pèse déjà sur le des­tin du « genre urbain ». Suc­ces­si­ve­ment, et sans famine, l’Union sovié­tique, puis les États-Unis, puis les 20 % les plus pauvres de la Grande-Bre­tagne et d’Allemagne ont vu leur espé­rance de vie com­men­cer à décroître.

Les ori­gines de la banlieue
Ban vient du ger­ma­nique et désigne la pro­prié­té sei­gneu­riale (par oppo­si­tion à munus, pro­prié­té de la com­mu­nau­té). La ban­lieue, c’est la terre qui dépend de la ville suze­raine, occu­pée par la plèbe qu’on entasse aux côtés des usines et des déchets, ou par les bour­geois qui y construisent des « villégiatures ».

Car la métro­pole du XXIe siècle tra­duit aus­si le triomphe du libé­ra­lisme dans les rap­ports entre capi­tal et tra­vail : un appau­vris­se­ment du sala­riat mon­dial et une dégra­da­tion de la qua­li­té de sa nour­ri­ture, de son état sanitaire.

La deuxième consé­quence pour le peuple est poli­tique. Alors que les villes, jusqu’au XIXe siècle, s’étendaient en absor­bant leurs fau­bourgs, la métro­pole moderne s’entoure d’une cein­ture qui ne fait plus par­tie de la ville, même à titre de fau­bourg : une ban­lieue. La fin du fau­bourg et la nais­sance de la ban­lieue marquent, dans l’ordre interne de la ville, ce que marque dans l’ordre externe son déploie­ment sur une éco­no­mie- monde : le bas­cu­le­ment de la ville vers la métropole.

Le « mal-développement »

On pro­duit dans un conti­nent pour les clients d’un autre continent

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Outre le chan­ge­ment d’échelle (les métro­poles sont trois fois plus grandes qu’il y a cin­quante ans), ce qui saute aux yeux est la domi­na­tion écra­sante des agglo­mé­ra­tions des pays de l’ancien tiers-monde, qu’elles aient « émer­gé » ou plu­tôt mal réussi.

La méga­pole devient stig­mate de « mal-déve­lop­pe­ment » : énormes inéga­li­tés sociales, misère pour le plus grand nombre, nau­frage des ser­vices publics, déré­lic­tion des ban­lieues, etc. Seules sur­nagent, mais déjà mena­cées par ce modèle, Tokyo, Los Angeles, Paris et Londres.

Fabrication et consommation de masse

D’où vient cette bru­tale accé­lé­ra­tion des villes du tiers-monde ? D’une bru­tale accé­lé­ra­tion de l’exode rural. En 1950, le « for­disme » est le mode d’industrialisation qui s’impose dans les pays du capi­ta­lisme « cen­tral » : la fabri­ca­tion de masse pour une consom­ma­tion de masse, orga­ni­sée par l’État-providence. Dans le der­nier quart du XXe siècle, il s’étend à la péri­phé­rie du capi­ta­lisme mon­dial vers les métro­poles domi­nées, ou vers des « aires pro­duc­tives spé­cia­li­sées », mais de façon « désor­ga­ni­sée ». Les formes de régu­la­tion qui assu­raient la crois­sance de la consom­ma­tion de masse natio­nale, telles que la légis­la­tion sociale, la sta­bi­li­sa­tion des reve­nus agri­coles et la sécu­ri­té sociale, sont déman­te­lées, dès lors qu’on pro­duit dans un conti­nent pour les clients d’un autre continent.

La méga­po­li­sa­tion
En 1950, les plus grandes agglo­mé­ra­tions, ban­lieues com­prises, étaient dans l’ordre : New York (12 mil­lions d’habitants), Tokyo, Londres, Paris, Mos­cou, Bue­nos Aires, Chi­ca­go, Cal­cut­ta, Shan­ghai, Osa­ka, Los Angeles, Ber­lin, Phi­la­del­phie, Rio, Lenin­grad, Mexi­co, Mum­bai (Bom­bay), Detroit, Bos­ton, Le Caire, Tian­jin, Man­ches­ter, São Pau­lo (2,3 mil­lions). Rome et Milan étaient 27e et 28e.
En 2011, l’ordre est bou­le­ver­sé : Tokyo (37 mil­lions), Del­hi, Mexi­co (20 mil­lions), New York (20 mil­lions), Shan­ghai, São Pau­lo, Mum­bai, Bei­jing (Pékin, 15 mil­lions), Dha­ka, Cal­cut­ta, Kara­chi, Bue­nos Aires, Los Angeles, Rio, Manille, Mos­cou, Osa­ka, Istan­bul, Lagos, Le Caire, Guangz­hou, Shenz­hen, Paris, désor­mais 23e avec 10,82 mil­lions. Londres est 30e avec 8,92 mil­lions, devan­cée par Chong­qing, Jakar­ta, Séoul, Chi­ca­go, Lima, Wuhan.
Il n’y a que trois villes en Europe de plus de dix mil­lions d’habitants : Mos­cou, Istan­bul et Paris. Ber­lin et les autres villes euro­péennes ont dis­pa­ru de la liste des trente plus grandes. Les villes chi­noises et Istan­bul gagnent des places d’une année sur l’autre.

Un néolibéralisme économique

Le for­disme bien régu­lé du Nord avait, au moins dans cer­tains pays comme l’Allemagne, réus­si à maî­tri­ser la crois­sance des métro­poles. Mais ce n’était déjà plus le cas dans les pays du for­disme péri­phé­rique, où São Pau­lo et Mexi­co s’engageaient sur une tra­jec­toire vers les 20 mil­lions d’habitants. Et, au Nord, ce n’était déjà plus le cas dans les métro­poles des pays les plus « néo­li­bé­raux » : New York, Los Angeles, Londres, Paris. Le néo­li­bé­ra­lisme éco­no­mique efface, sur le mar­ché mon­dial, les rela­tions sociales ins­ti­tuées et ter­ri­to­ria­li­sées du for­disme, et réduit le monde à un réseau de points inter­con­nec­tés par les porte-conte­neurs et les ordi­na­teurs de la finance.

Là où sub­sistent encore des formes poli­tiques et sociales de régu­la­tion du rap­port sala­rial, comme le Bade-Wur­tem­berg, un jeune de la région sait qu’en entrant dans le sys­tème de for­ma­tion il trou­ve­ra un emploi dans la région, à Stutt­gart ou ailleurs. Au contraire, plus s’exacerbe le libé­ra­lisme, plus le ter­ri­toire natio­nal se réduit à un ou quelques points.

L’exode rural

La méga­pole, une métro­pole ingé­rable de plus de dix mil­lions d’habitants

Le pay­san ou l’étudiant fuyant la guerre et la misère en Afgha­nis­tan sera prêt à affron­ter mille morts, pour ral­lier un « point » sur une carte, Londres. Le pay­san malien cher­che­ra à ral­lier Paris, bra­vant le désert et la mer. Le pay­san du Gua­te­ma­la cher­che­ra à rejoindre Los Angeles.

Cette pola­ri­sa­tion de la popu­la­tion mon­diale vers les métro­poles est par­ti­cu­liè­re­ment spec­ta­cu­laire quand elle s’exerce à l’intérieur d’un État plu­sieurs cen­taines de fois mil­lion­naires en habi­tants (Mum­bai, São Pau­lo, Mexi­co, les villes chi­noises). Elle repré­sente pour les métro­poles un risque terrible.

La méga­po­li­sa­tion, par­fois can­cer des « éco­no­mies d’agglomération », pro­longe sur­tout l’exode rural à l’échelle mondiale.

Une métropole ingérable

Qu’est-ce qu’une méga­pole ? C’est une métro­pole ingé­rable, de plus de dix mil­lions d’habitants.

BIBLIOGRAPHIE

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Alors que, dans une métro­pole, la ban­lieue est la porte d’entrée vers le centre, dans la méga­pole, les quar­tiers de ban­lieue n’ouvrent plus nulle part. On en sort pour tom­ber sur d’autres ban­lieues, sans accès ni au centre ni à la campagne.

Les entre­prises finissent par s’y perdre. Le prix du sol et les embou­teillages freinent la vie éco­no­mique, alors même que la main-d’œuvre conti­nue à y affluer.

Et ceux des chô­meurs qui sou­haitent en sor­tir seront reje­tés parce que venant de ces zones de chô­mage, de manque de for­ma­tion, quar­tiers rava­gés par les bandes de la drogue.

Paris métropole ou Paris mégapole ?

J’ai eu l’occasion d’évoquer dans les colonnes de la revue la bataille du Sché­ma direc­teur régio­nal de 1994 pour enrayer la mégapolisation.

Aujourd’hui, le SDRIF du « Grand Paris » mise au contraire sur le main­tien de la France dans le Top 30, au nom de la com­pé­ti­ti­vi­té. Le contre-exemple de Franc­fort ou de Stutt­gart devrait pour­tant faire réfléchir.

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