Henri-Jean DROUHIN reçoit une importante distinction américaine *

Dossier : ExpressionsMagazine N°625 Mai 2007

HENRI-JEAN DROUHIN, X 76, ingé­nieur de l’armement a été élu « cama­rade » de la SPIE, avec 56 autres nou­veaux « Fel­lows ». Ils rejoignent les 480 membres dis­tin­gués de l’Association. Pour ce phy­si­cien des solides, c’est un hon­neur ren­du à ses recherches sur les semi-conduc­teurs, le magné­tisme et les pho­to­ca­thodes, plus par­ti­cu­liè­re­ment les pro­prié­tés de spin, moment magné­tique de l’électron ; hon­neur éga­le­ment ren­du à son impli­ca­tion dans la pro­mo­tion de l’innovation dans le domaine de l’optoélectronique.

« Chaque année, un cer­tain nombre de per­sonnes sont récom­pen­sées pour les contri­bu­tions scien­ti­fiques en optique et en opto­élec­tro­nique et leur impli­ca­tion dans la dif­fu­sion de la connais­sance et les ser­vices ren­dus à la com­mu­nau­té scien­ti­fique. »

En effet, Hen­ri-Jean DROUHIN s’est beau­coup inves­ti dans l’organisation de confé­rences sur la spin­tro­nique aux USA. « J’ai éga­le­ment pro­po­sé à l’École, un ensei­gne­ment d’approfondissement de 3e année. C’est une manière de faire connaître aux ingé­nieurs de demain cette tech­no­lo­gie émer­gente qui a beau­coup d’impact sur l’industrie élec­tro­nique. Aujourd’hui, la spin­tro­nique repré­sente un futur de l’électronique ; l’une de ses prin­ci­pales appli­ca­tions actuelles concerne les têtes de lec­ture des disques durs d’ordinateurs. D’autres vont se déve­lop­per. » 

Enfin, Hen­ri-Jean DROUHIN assume modes­te­ment sa double cas­quette de scien­ti­fique et admi­nis­tra­tif. « C’est sou­vent le cas de mes col­lègues à l’international. Dans la plu­part des grands éta­blis­se­ments d’enseignement supé­rieur et de recherche, les res­pon­sables de la for­ma­tion sont aus­si des ensei­gnants-cher­cheurs. C’est une posi­tion qui per­met d’aider et gui­der effi­ca­ce­ment les élèves dans la construc­tion de leur cur­sus de for­ma­tion. Il faut être soi-même acteur pour bien sai­sir tous les pro­blèmes et les enjeux de l’enseignement et pou­voir s’appuyer sur un réseau inter­na­tio­nal de rela­tions. »
 
* Extrait d’X‑Info, mars 2007.

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