Des révolutions peu médiatisées

Dossier : Dossier FFE hors sérieMagazine N°737 Septembre 2018
Par Hubert JACQUET (64)

La vague per­ma­nente d’innovations et de chan­ge­ments qui affecte tous les sec­teurs de l’économie et de la vie cou­rante est telle que les médias sont ame­nés à ne bra­quer leurs pro­jec­teurs que sur les faits les plus emblé­ma­tiques et les plus proches de notre quo­ti­dien. Ils nous parlent des GAFA ou de leurs équi­va­lents chi­nois, des der­niers modèles de smart­phone, des der­nières appli­ca­tions grand public ou de la voi­ture auto­nome. Mais ils nous parlent peu, ou trop rare­ment, de ces révo­lu­tions qui modi­fient en pro­fon­deur d’autres mondes, comme ceux de l’industrie ou des bio­tech­no­lo­gies. Pour­tant ces deux domaines sont en plein bou­le­ver­se­ment comme en atteste ce sup­plé­ment à notre numé­ro d’août-septembre 2018. 

La vague per­ma­nente d’innovations et de chan­ge­ments qui affecte tous les sec­teurs de l’économie et de la vie cou­rante est telle que les médias sont ame­nés à ne bra­quer leurs pro­jec­teurs que sur les faits les plus emblé­ma­tiques et les plus proches de notre quo­ti­dien. Ils nous parlent des GAFA ou de leurs équi­va­lents chi­nois, des der­niers modèles de smart­phone, des der­nières appli­ca­tions grand public ou de la voi­ture auto­nome. Mais ils nous parlent peu, ou trop rare­ment, de ces révo­lu­tions qui modi­fient en pro­fon­deur d’autres mondes, comme ceux de l’industrie ou des bio­tech­no­lo­gies. Pour­tant ces deux domaines sont en plein bou­le­ver­se­ment comme en atteste ce sup­plé­ment à notre numé­ro d’août-septembre 2018. 

Le monde de l’industrie est en train de chan­ger de visage. Le déve­lop­pe­ment et la mise au point de nou­veaux pro­duits deviennent plus rapides, plus effi­caces et moins coû­teux grâce aux outils logi­ciels : concep­tion assis­tée par ordi­na­teur, bien sûr, mais aus­si simu­la­tion et cal­culs « hautes performances ». 

Les robots tra­di­tion­nels font place à des « cobots », robots col­la­bo­ra­tifs pilo­tés par une intel­li­gence arti­fi­cielle, qui per­mettent d’automatiser des tâches jusqu’alors non auto­ma­ti­sables et d’envisager de per­son­na­li­ser de plus en plus les pro­duits mis sur le marché. 

La main­te­nance des pro­duits évo­lue elle aus­si, pour deve­nir e‑maintenance. Ain­si se construit une indus­trie du futur qui ne concerne pas que les sec­teurs de pointe, comme le montre le cas de Fon­de­ries de Sou­gland, fon­dées sous Fran­çois Ier, et clas­sées « entre­prise du patri­moine vivant ». 

Les bio­tech­no­lo­gies ont été sur le devant de la scène média­tique il y a quelques années en rai­son de l’engouement sus­ci­té par les pro­messes dont elles étaient por­teuses que ce soit dans le domaine de la san­té, de l’alimentation ou de la production. 

La mise au point de nou­veaux médi­ca­ments, de nou­velles thé­ra­pies, de nou­veaux pro­cé­dés est mal­heu­reu­se­ment longue et, de ce fait, les « bio­techs » ont été éclip­sées par d’autres nou­veau­tés. Mais les pro­jets d’hier deviennent réa­li­tés d’aujourd’hui comme l’illustre la deuxième par­tie de ce supplément.

Poster un commentaire