Des neutrons pour la science

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°620 Décembre 2006Par : Bernard Jacrot (47)Rédacteur : JR

En 1967, la France et l’Allemagne décident de coopé­rer pour la construc­tion et la mise en oeuvre d’un réac­teur nucléaire des­ti­né à des tra­vaux de recherche en phy­sique, chi­mie et biologie.

Le pro­jet de l’Institut Laue-lan­ge­vin était né, avec la mis­sion de four­nir aux cher­cheurs une source très intense de fais­ceaux de neu­trons, outil fon­da­men­tal pour son­der les mys­tères de la matière.

Rapi­de­ment la Grande-Bre­tagne se joint au pro­jet, puis pro­gres­si­ve­ment d’autres pays, de l’Europe de l’Ouest comme de l’Est, fai­sant de l’Institut Laue-lan­ge­vin un exemple par­ti­cu­liè­re­ment réus­si de la coopé­ra­tion euro­péenne ; ce suc­cès démontre qu’un tel regrou­pe­ment de forces et de com­pé­tences per­met de réa­li­ser des pro­jets ambi­tieux, en per­met­tant aux scien­ti­fiques de notre vieux conti­nent de dis­po­ser de la meilleure source de neu­trons au monde.

Des neu­trons pour la science raconte la genèse de ce pro­jet et montre com­ment une orga­ni­sa­tion adé­quate a per­mis d’optimiser l’utilisation du réac­teur. L’ouvrage dresse éga­le­ment le por­trait de trois per­son­na­li­tés qui ont joué un rôle essen­tiel dans cette réussite.

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