Contenir le réchauffement climatique

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°694 Avril 2014Par : Jacques PETER (57)Rédacteur : François Xavier MARTIN (63)Editeur : Éditions Amalthée – 2012 – 2, rue Crucy, 44005 Nantes Cedex 1.

Bien que n’étant pas cli­ma­to­logues, cer­tains de nos cama­rades ont vou­lu mettre à pro­fit leur capa­ci­tés d’analyse pour essayer d’y voir clair dans les débats actuels sur le rôle de l’homme dans le réchauf­fe­ment de notre pla­nète et l’opportunité de prendre des mesures pour en évi­ter les conséquences.

Le livre de Jacques Peter se pré­sente sous la forme d’un mes­sage aux géné­ra­tions futures, et en par­ti­cu­lier à ses 13 petits-enfants.

À la dif­fé­rence de cer­tains autres, l’auteur ne cherche pas à déter­mi­ner par lui-même s’il existe une cor­ré­la­tion entre l’évolution des acti­vi­tés humaines et le réchauf­fe­ment consta­té depuis quelques décen­nies, car il consi­dère qu’il y a un large consen­sus des scien­ti­fiques sur le rap­port de cau­sa­li­té entre l’élévation du taux de cer­taines sub­stances dans l’atmosphère et l’augmentation de la tem­pé­ra­ture terrestre.

Jacques Peter concentre plu­tôt ses réflexions sur les mesures que devraient prendre dès main­te­nant nos gou­ver­nants. Cer­taines comme l’isolation des bâti­ments font l’objet d’un large consen­sus, d’autres comme le recours néces­saire à l’énergie nucléaire pen­dant quelques décen­nies de tran­si­tion sont beau­coup plus conflictuelles.

Notons un point sur­pre­nant : comme dans pra­ti­que­ment tous les essais sur le sujet, il n’est jamais fait men­tion des pos­si­bi­li­tés que pour­rait offrir dans quelques décen­nies la fusion nucléaire. Or si les gou­ver­nants de l’ensemble des pays déve­lop­pés esti­maient que cette filière n’a aucune chance d’aboutir, pour­quoi conti­nue­raient-ils à inves­tir des dizaines de mil­liards à Cada­rache dans le pro­jet ITER ?

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