CADESIS devient FEALINX

Quelles sont les principales évolutions connues par la société ?

Il y a envi­ron 6 ans, j’ai repris la socié­té Cade­sis qui opé­rait prin­ci­pa­le­ment dans le domaine de l’automobile. Cade­sis était proche du dépôt de bilan suite à la perte de son fon­da­teur et à l’effondrement de son chiffre d’affaires à cause de la crise de 2008 et 2009 qui avait for­te­ment tou­ché le sec­teur de l’automobile.

J’ai alors repris la tête de Cade­sis. C’était un véri­table chal­lenge avec deux objec­tifs : conser­ver les équipes en place et repo­si­tion­ner l’entreprise sur de nou­veaux mar­chés comme l’aéronautique, les biens de consom­ma­tion et d’autres métiers du monde industriel. 

En 2014, avec un chiffre d’affaires d’environ 6 mil­lions, nous avons pro­cé­dé à notre pre­mière levée de fonds de 1 mil­lion d’euros pour prendre de nou­velles parts de mar­ché et déve­lop­per notre struc­ture, faire gros­sir notre chiffre d’affaires et nos effectifs. 

Nous avons rache­té un de nos concur­rents basé sur la région ouest de la France, Abisse. Cela nous a per­mis de conso­li­der une équipe de plus de 70 per­sonnes et de nous posi­tion­ner sur les prin­ci­pales grandes villes fran­çaises : Paris, Lyon, Nantes, Stras­bourg, Tou­louse, ain­si qu’en Suisse avec une filiale. 

En 2016, nous avons pro­cé­dé à une seconde levée de fonds pour accé­lé­rer le déve­lop­pe­ment de notre acti­vi­té biomédicale. 

Cadesis change de nom…

Aujourd’hui, nous avons 5 entre­prises et nous sommes en train de fusion­ner une par­tie de nos acti­vi­tés pour créer notre nou­velle marque. Nous pre­nons le nou­veau nom de « Fea­linx » qui porte de nou­velles valeurs autour des­quelles nous allons construire notre nou­velle identité : 

• « Feal », qui signi­fie la loyau­té, pour géné­rer l’adhésion, affron­ter chaque obs­tacle et ima­gi­ner les défis les plus ambitieux ; 
• « linx » en réfé­rence à l’animal, mais aus­si à l’intelligence intui­tive, l’agilité, aux objec­tifs visionnaires. 

Depuis plus de 20 ans, nous avons su faire la dif­fé­rence avec nos hommes et nos femmes, mais éga­le­ment à tra­vers le lien de confiance qui nous unit à nos clients, à leurs défis et à leurs projets. 

Ce nou­veau nom reflète notre nou­velle ambi­tion : déte­nir les clés, dis­cer­ner tous les che­mins, qui mènent au suc­cès de nos clients, et savoir les emprun­ter avec l’agilité que notre monde en mou­ve­ment exige. 

Quels sont les nouveaux défis auxquels vous êtes confrontés ?

Ce chan­ge­ment nous pousse à nous concen­trer sur notre posi­tion­ne­ment tech­no­lo­gique qui implique éga­le­ment une muta­tion de nos exper­tises. En interne, cela implique un véri­table virage au niveau des res­sources humaines avec un accom­pa­gne­ment à la mon­tée en puis­sance de notre capi­tal humain existant. 

Aujourd’hui, même si nous avons un très faible tur­no­ver, il est com­plexe de ren­for­cer nos équipes avec des pro­fils experts. Nous recru­tons de plus en plus de jeunes ingé­nieurs ce qui néces­site un inves­tis­se­ment en temps et en éner­gie afin de les faire mon­ter en compétence. 

L’arrivée des Mil­len­nials dans l’entreprise et la mise en place d’un pro­ces­sus de trans­fert de com­pé­tences nous poussent à repen­ser notre modèle et notre organisation. 

Enfin, nous tra­vaillons sur notre propre trans­for­ma­tion digi­tale afin de pou­voir, entre autres, accom­pa­gner nos clients sur ces sujets. 

Quels sons vos objectifs ?

Il nous faut don­ner du sens et appor­ter de la valeur dans nos sec­teurs d’activité. Dans le cadre de notre pro­gramme Cap 2020, nous sou­hai­tons dou­bler notre chiffre d’affaires à hori­zon 2020 pour atteindre 20 mil­lions d’euros.

Nous tra­vaillons aus­si sur le déploie­ment de notre acti­vi­té bio­mé­di­cale en Europe du Nord et notam­ment aux États-Unis où nous comp­tons implan­ter une filiale à New-York grâce à une nou­velle levée de fonds que nous sommes en train de préparer. 

Qu’en est-il de vos besoins en termes de profils pour accompagner votre développement et votre croissance ?

Pour accom­pa­gner notre crois­sance et notre déve­lop­pe­ment, nous avons besoin d’ingénieurs ayant une exper­tise dans les sec­teurs de l’industrie et du biomédical. 

Nous recher­chons aus­si des data scien­tists pour pour­suivre nos déve­lop­pe­ments en matière de pré­dic­tif et de pré­ven­tif, dont nous pres­sen­tons une crois­sance importante.

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