1 = 2, créer de la valeur… c’est plus facile que vous ne croyez

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°571 Janvier 2002Par : Félix BOGLIOLO (72)Rédacteur : Préface de Claude COCOZZA (68), président du groupe Carbone Lorraine

Notre entre­prise, Car­bone Lor­raine, est un groupe inter­na­tio­nal qui compte envi­ron 8000 per­sonnes, mais c’est sur­tout une fédé­ra­tion de PME, et c’est sans doute ce qui me donne une (modeste) qua­li­fi­ca­tion pour pré­fa­cer le der­nier livre de Félix Bogliolo.

Nous avions lan­cé et réus­si entre 1995 et 1999 de nom­breuses ini­tia­tives tour­nées vers la Créa­tion de Valeur : de la ges­tion par des plans d’actions à la réduc­tion des stocks, de la géné­ra­li­sa­tion des bonus et de l’introduction des stock-options au déve­lop­pe­ment de l’actionnariat sala­rié. Nous avons res­sen­ti fin 1999 le besoin d’un “ fil conduc­teur ” dans nos choix de déve­lop­pe­ment et de ges­tion et nous avons rete­nu la Créa­tion de Valeur, et donc l’accroissement du Pro­fit économique.

Nous avons intro­duit de nou­veaux outils de ges­tion, avec l’aide de Félix Boglio­lo. Il est inter­ve­nu seul, sans armée de consul­tants, car nous vou­lions que nos mana­gers s’approprient le nou­veau sys­tème. La mise en place s’est dérou­lée tout au long de l’année 2000, et nous avons vécu bien des situa­tions toutes proches de ce que décrit Félix Boglio­lo dans son livre.

Nous nous sommes sou­vent posé les mêmes ques­tions que ses per­son­nages : allions-nous pri­vi­lé­gier la finance au détri­ment de l’industriel ? Sacri­fier le long terme au court terme ? Allions-nous démo­ti­ver le per­son­nel en fixant des ren­de­ments appa­rem­ment très éle­vés ? Je dois dire que nous aurions pu vivre cer­taines situa­tions avec plus d’humour eus­sions-nous déjà lu son ouvrage…

Même si nous n’avons pas (encore…) la récom­pense bour­sière qu’a obte­nue (après trois ans de tra­vail !) BDSA, l’entreprise qui sert de théâtre à l’auteur, je suis frap­pé de la rapi­di­té avec laquelle la plu­part de nos mana­gers ont inté­gré ces prin­cipes et sou­vent chan­gé d’attitude, pro­po­sant d’eux-mêmes de mieux employer les capi­taux inves­tis en cédant des actifs inutiles, en maî­tri­sant mieux les stocks, en amé­lio­rant les taux d’utilisation des machines, etc.

Je ne peux donc que conseiller à tous les patrons de PME de se plon­ger dans la lec­ture de cet ouvrage, dont la forme vivante et attrac­tive les cap­ti­ve­ra. Et je sou­haite qu’il leur per­mette d’améliorer constam­ment leur Pro­fit éco­no­mique, pour le béné­fice de notre com­merce et de notre industrie !

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