Etienne Blandin, peintre de la Marine

Étienne Blandin, peintre de la Marine

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°769 Novembre 2021Par : Patrick Blandin et Jérôme Loyer (73)Rédacteur : Pierre Séguin (73)Editeur : Éditions des tilleuls, novembre 2019

Étienne Blan­din, peintre de la Marine est un beau livre, qui s’est vu décer­ner le prix Beau Livre 2021 de l’Académie de marine, n’est pas seule­ment un tri­but payé à la pié­té fami­liale par notre cama­rade Loyer, petit-fils du peintre, et par son oncle, fils d’icelui, c’est sur­tout un régal de beau­té et d’intelligence.

Proche par l’apparence du cata­logue d’exposition, et d’ailleurs publié en accom­pa­gne­ment d’une rétros­pec­tive de l’œuvre du peintre qui a eu lieu en 2019 à Saint-Malo, il dépasse ce modèle par l’ambition bio­gra­phique. Il n’est pas non plus le cata­logue rai­son­né de l’œuvre, car l’abondante et pré­cise illus­tra­tion par les œuvres ne vise pas à l’exhaustivité ni au com­men­taire savant. C’est une vie et une œuvre pré­sen­tées en com­plé­ment l’une de l’autre, dans un miroi­te­ment fascinant. 

Du côté de la vie, le marin de voca­tion s’est trou­vé un artiste très doué, peintre de la Marine dès 30 ans, en 1933, qui tout au long d’une vie non exempte de contra­rié­tés (on peut lire ce livre sous l’angle de l’histoire reflé­tée dans un des­tin par­ti­cu­lier) a su retrou­ver la mer par le tru­che­ment de sa pro­duc­tion artis­tique, sans s’y limiter. 

Du côté de l’œuvre, la cou­ver­ture du livre suf­fit à d’emblée faire sai­sir la qua­li­té du peintre ; comme tout un cha­cun, je sacri­fie par devoir à l’art dit contem­po­rain ; mais je dois confes­ser le plai­sir qu’il y a à retrou­ver une pein­ture figu­ra­tive qui « dit » quelque chose ! Je sou­li­gne­rai enfin l’originalité très poly­tech­ni­cienne de l’annexe 2 qui livre une ana­lyse sta­tis­tique de l’œuvre, approche per­ti­nente rare­ment ren­con­trée dans les pro­duc­tions de ce type… 

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