Vers une harmonie avec la Terre

Vers une harmonie avec la Terre
Résonance, dignité et reconnaissance

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°766 Juin 2021Par : François Perdrizet (61)Rédacteur : Charles-Henri Pin (56)Editeur : Éditions Edilivre,  décembre 2020

Comme les pré­cé­dents ouvrages de F. Per­dri­zet, Vers une har­mo­nie avec la Terre est une médi­ta­tion per­son­nelle, sen­sible et ori­gi­nale, avec pour fil direc­teur une ten­ta­tive d’établir un lien entre l’espérance et le res­pect de l’environnement. C’est aus­si le recueil d’une flo­rai­son de textes (de Rilke, Bon­hoef­fer, du Tal­mud…) sur­tout poé­tiques et spi­ri­tuels vrai­ment magnifiques.

Pre­mier thème : la réso­nance. Ce qui résonne (un visage, un pro­pos, un mor­ceau de musique), c’est ce qui pro­duit un « effet » (dans le sens de « cela me fait de l’effet »), on pour­rait dire aus­si une vibra­tion, un reten­tis­se­ment, un écho. Cet « effet » nous porte et nous élève vers un au-delà, un invi­sible, un infini.

Dans un deuxième temps, F. Per­dri­zet traite de la digni­té, cette notion étant éten­due à tous les êtres vivants. Recon­naître cette digni­té des ani­maux et des plantes, c’est une manière de resi­tuer l’homme à son humble place au sein de l’ensemble de la créa­tion ; c’est recon­naître ces êtres vivants comme des créa­tures de Dieu ; c’est témoi­gner d’une forme de gra­ti­tude pour le don qu’ils consti­tuent ; c’est aus­si témoi­gner d’une sol­li­ci­tude (celle de ceux qui ont la « main verte ») à leur égard ; et c’est enfin témoi­gner d’un « résis­ter » par rap­port à tout déclas­se­ment de cette dignité.

Vient ensuite une troi­sième par­tie sur la recon­nais­sance. Recon­naître, c’est d’abord iden­ti­fier (recon­naître un ami que l’on n’a pas vu depuis long­temps) ; c’est aus­si accep­ter, admettre (recon­naître pour vrai un fait) ; et c’est enfin éprou­ver de la recon­nais­sance, de la gratitude. 

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