L’informatique qui structure l’avenir !

Dossier : 225e anniversaire de l'École polytechniqueMagazine N°749 Novembre 2019
Par Alain BASELGA

Avec ses 14 sites en Europe et des par­te­na­riats sur tous les conti­nents, le déve­lop­pe­ment de solu­tions infor­ma­tiques en pla­çant l’humain au cœur de ses acti­vi­tés, font par­tie inté­grante du quo­ti­dien de Bechtle. Le point avec Alain Basel­ga, le Pré­sident de Bechtle France.

Aujourd’hui à la tête de Bechtle France, quelles sont les grandes lignes de votre feuille de route ?

Concrè­te­ment, l’histoire de Bechtle s’est appuyée sur 2 feuilles de route :
La pre­mière a été mise en place à la créa­tion de la filiale avec l’objectif de prendre une place pré­pon­dé­rante sur le mar­ché de l’informatique en France. En effet de 2000 à 2018, nous avons pri­vi­lé­gié la crois­sance en ayant des inves­tis­se­ments humains assez sou­te­nus dans le recru­te­ment et le déve­lop­pe­ment des com­pé­tences. Bechtle est un groupe de cou­reurs de fonds et non de sprin­ters. C’est cet esprit qui nous a per­mis de pas­ser de 1,60 M€ de chiffre d’affaires en 2000 à 150 M€ avec un résul­tat net de 3,60 M€ l’année dernière.
Néan­moins, la feuille de route a légè­re­ment chan­gé lorsqu’Inmac nous a rejoints en sep­tembre 2018. Ain­si, nous sommes deve­nus le 3e groupe infor­ma­tique fran­çais pesant plus de 650 M€ conso­li­dés avec nos 4 filiales : Inmac, Bechtle, ARP et Bechtle-Com­soft. De ce fait, nous avons pri­vi­lé­gié les notions de com­pé­tences et de ges­tion de pro­jets infor­ma­tiques com­plexes plu­tôt que la crois­sance pro­pre­ment dite. Actuel­le­ment, nous enre­gis­trons entre 17 et 18 % de crois­sance par an avec un pen­chant fort vers les dos­siers tech­ni­que­ment complexes.

Ces dernières années, attirer et fidéliser les talents sont devenus des enjeux stratégiques pour les entreprises. Comment appréhendez-vous cette dimension ?

Nous avons consta­té que Stras­bourg et l’Alsace, ne sont pas aus­si attrac­tifs pour les jeunes talents que Paris et les grandes métro­poles. En par­tant de ce constat, nous avons bâti un modèle de mana­ge­ment basé sur le Trust & Result. En d’autres termes, nous nous basons autant sur la res­pon­sa­bi­li­sa­tion de nos col­la­bo­ra­teurs et leur accom­pa­gne­ment que sur le micro-mana­ge­ment et le sui­vi. Nous croyons que nos équipes sont assez auto­nomes pour pou­voir gérer des pro­jets infor­ma­tiques com­plexes en toute effi­ca­ci­té. En paral­lèle, nous sommes conscients que les jeunes, et notam­ment les mil­lé­niaux, ont besoin de plus de temps pour pro­fi­ter plei­ne­ment de leurs vies et qu’ils valo­risent plus sou­vent la recon­nais­sance à la récom­pense. C’est la rai­son pour laquelle nous met­tons en place de temps en temps des opé­ra­tions de valo­ri­sa­tion de l’humain, en leur accor­dant le reste de la jour­née s’ils ont atteint leurs objec­tifs par exemple !

Fin de l’ar­ticle dis­po­nible en pdf

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