L’Homme qui parle ; suivi de Quel Dieu pour le XXIe siècle ?

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°749 Novembre 2019Par :

Gilles Cosson (57)

Rédacteur : Jean Netter (65)Editeur : Éditions Pierre-Guillaume de Roux, octobre 2019

Gilles Cos­son nous pro­pose cette fois un par­cours inédit : un roman (248 pages) de science-fic­tion, sui­vi d’un épi­logue, en fait les clés du roman ! La pre­mière par­tie est écrite par le nar­ra­teur dont a déjà été célé­bré le talent ici même ; le récit est mené tam­bour bat­tant, plein d’imprévus, de ‑rebon­dis­se­ments, on est en per­ma­nence inquiet mais on essaye de res­ter opti­miste…, en espé­rant avoir rai­son de l’être ! Che­min fai­sant appa­raît celui qui donne son titre au livre, L’Homme qui parle, répon­dant au besoin d’une popu­la­tion en mal de repères spi­ri­tuels… Bref, cap­ti­vant et à lire d’un trait !

Ce récit s’inscrit dans la ligne des contes phi­lo­so­phiques, tels que les ont écrits divers auteurs, Vol­taire en par­ti­cu­lier, mais aus­si Saint-Exu­pé­ry. L’auteur a adjoint au roman, c’est assez ori­gi­nal, un sui­vi-épi­logue d’une tren­taine de pages au cours des­quelles il expli­cite ses réflexions sur le besoin de spi­ri­tua­li­té de l’homme et la façon de le satis­faire, y com­pris dans un XXe siècle qui, dans bien des milieux, rejette toute idée de ‑sur­na­tu­rel. Confron­té à des inter­ro­ga­tions onto­lo­giques, Gilles Cos­son nous pro­pose ici une voie de séré­ni­té, où cha­cun contri­bue aux construc­tions de l’Esprit : « L’Esprit qui veille. » L’autre face de L’Homme qui parle !

Poster un commentaire