Déployer une stratégie Data-driven, un nouveau défi pour les entreprises

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°747 Septembre 2019
Par Axel Mac NAMARA (04)

Si les entre­prises sont conscientes de l’importance crois­sante de pri­vi­lé­gier un modèle data-dri­ven, le déploie­ment sur le ter­rain est sou­vent plus com­plexe. Le point avec Axel Mac Nama­ra (04), Direc­teur Stra­té­gie Pro­duit chez 2i.

Présentez-nous votre plateforme ?

Nous sommes l’éditeur de 2i, une pla­te­forme Big Data spé­cia­li­sée dans l’exploitation des don­nées per­son­nelles et dis­po­nible en cloud pri­vé, cloud public ou on premise.

Nous tra­vaillons avec les entre­prises BtoC, dès lors que la don­née per­son­nelle est cen­trale pour leur acti­vi­té. Notre pla­te­forme leur garan­tit la cer­ti­fi­ca­tion des don­nées per­son­nelles en conti­nu ; la mise en œuvre d’un modèle data­dri­ven et la confor­mi­té au RGPD.

Aujourd’hui, les entreprises peinent à mettre en place une stratégie data-driven. Pourquoi selon vous ?

L’émergence des pure players numé­riques dans les métiers tra­di­tion­nels oblige les marques à se réin­ven­ter tou­jours plus vite. Le modèle data­dri­ven s’impose alors comme le pivot de ces trans­for­ma­tions. Au cours des cinq der­nières années, pour y par­ve­nir, cer­taines entre­prises ont expé­ri­men­té des Data­labs, avec des tech­no­lo­gies open-source du Big Data. Cela a néces­si­té de nom­breuses tech­no­lo­gies indé­pen­dantes et d’importantes ressources.

Ces entre­prises se retrouvent aujourd’hui face à des impasses d’industrialisation. De plus, ces tech­no­lo­gies adressent essen­tiel­le­ment les dimen­sions volume et vitesse du Big Data, lais­sant de côté la varié­té et la véra­ci­té des don­nées, qui sont cri­tiques pour l’exploitation des don­nées personnelles.

À quel niveau intervenez-vous donc ?

Nous sommes l’éditeur de la pla­te­forme tech­no­lo­gique 2i, unique pla­te­forme du mar­ché capable d’unifier la tota­li­té des don­nées éparses d’une entre­prise et de les rendre exploi­tables par tout ser­vice pour tout objec­tif métier, grâce à nos trois briques d’intelligence qui sont : la brique de Data Qua­li­ty, la brique des règles métiers et la brique du RGPD. Ces trois briques garan­tissent pre­miè­re­ment la cer­ti­fi­ca­tion de la don­née per­son­nelle (la don­née est constam­ment exacte), deuxiè­me­ment, une adap­ta­bi­li­té totale au modèle éco­no­mique de l’entreprise ain­si qu’à ses enjeux busi­ness, troi­siè­me­ment et fina­le­ment, une confor­mi­té en conti­nu au RGPD dans toute la chaîne d’exploitation de la don­née personnelle.

« Nous sommes l’éditeur de la plateforme technologique 2i,
unique plateforme du marché capable d’unifier la totalité des données éparses d’une entreprise
et de les rendre exploitables par tout service pour tout objectif métier. »

Que retenez-vous de l’édition 2019 du Salon Big Data Paris ?

Par­ti­cu­liè­re­ment enri­chis­sante, cette édi­tion ini­tie un véri­table virage vers une indus­tria­li­sa­tion du Big Data en entreprise.

Le salon a été, pour nous, l’occasion de ren­con­trer des entre­prises qui doivent faire face aux pro­blé­ma­tiques que nous adres­sons. Il y a aujourd’hui une prise de conscience des pro­blèmes liés aux Data­labs et au Cloud public (dérives de plan­ning des pro­jets explo­ra­toires, apports insuf­fi­sants aux busi­ness units, effet de locking par les pro­vi­ders de Cloud, ou encore faille de confi­den­tia­li­té liée au Cloud Act américain).

Les entre­prises veulent main­te­nant pas­ser à une étape d’industrialisation dans l’exploitation des don­nées personnelles.

J’en retiens aus­si l’omniprésence de l’IA qui s’alimente des data assets des entre­prises. Cela repré­sente pour nous une oppor­tu­ni­té immense, car l’IA sup­pose l’automatisation et la fia­bi­li­sa­tion des don­nées en amont, ce qui est notre cœur de métier.

Et sur un plan plus personnel, que retenezvous de votre formation à Polytechnique ?

Poly­tech­nique a façon­né l’ingénieur que je suis. J’y ai appris à réflé­chir vite, à m’adapter et à agir. Si en classe pré­pa­ra­toire, nous avons appris à jouer avec des règles défi­nies éva­luées aux concours, à l’école, la diver­si­té des for­ma­tions tech­niques, humaines et spor­tives m’a for­cé à sor­tir de ma zone de confort.

Cette adap­ta­bi­li­té est ce qui me per­met d’appréhender tous les jours, dans le cadre de nos déploie­ments client, les enjeux de sec­teurs d’activité variés et de construire avec nos clients les solu­tions adap­tées à leurs pro­blé­ma­tiques dans le domaine de l’exploitation des don­nées personnelles.

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