SOCIAL COMMERCE

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°667 Septembre 2011Par : Julien Chaumond (2003)Rédacteur : Hervé Kabla (84)Editeur : Paris – Digital Mammouth Éditions :http://sOcialcommerce.fr

Selon une récente étude du cabi­net McKin­sey, Inter­net contri­buait à 3 % du PIB de la France en 2010 et à un quart de sa crois­sance. L’e‑commerce y contri­bue, certes modes­te­ment, mais au tra­vers d’une mul­ti­tude d’acteurs petits ou grands. Pour com­prendre les enjeux du com­merce élec­tro­nique, voi­ci un petit livre que tout poly­tech­ni­cien devrait lire.

Inter­net a tout chan­gé, titrait déjà Hen­ri Kauf­man il y a quelques années, et la révo­lu­tion des médias sociaux a pro­fon­dé­ment modi­fié la manière de vendre aus­si bien en ligne que dans la vie réelle, aus­si bien aux entre­prises qu’au consom­ma­teur final. La trans­for­ma­tion actuel­le­ment en cours est celle du social com­merce, c’est-à-dire du mariage du Web social et du e‑commerce.

Dans ce pano­ra­ma com­plet des dif­fé­rentes pra­tiques et moda­li­tés du social com­merce, Julien Chau­mond iden­ti­fie trois grandes ten­dances. L’achat grou­pé, qui existe déjà depuis une dizaine d’années en France (clus­ters, ventes pri­vées) ou à l’étranger (Grou­pon), et per­met de réduire le prix des biens ven­dus en fonc­tion du nombre de clients. Le social shop­ping, qui regroupe des com­mu­nau­tés de consom­ma­teurs, et per­met via des pla­te­formes d’affiliations de faire vivre un grand nombre de sites, par exemple les com­pa­ra­teurs. Enfin, le pur­chase sha­ring, qui per­met de faire savoir à son « graphe social » (ses amis, ses contacts) que l’on a ache­té tel ou tel pro­duit, sur tel ou tel site e‑marchand.

Bien enten­du, le rôle que joue Face­book dans cet uni­vers est essen­tiel. Mais il serait faux de croire que c’est le seul acteur. Le mérite de Julien Chau­mond est de pro­po­ser un pano­ra­ma com­plet et à jour (pour 2011) de cet univers.

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