Traité de physique et de philosophie

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°575 Mai 2002Par : Bernard d’ESPAGNAT (42)Rédacteur : JR

Un phy­si­cien, émi­nent spé­cia­liste de phy­sique des par­ti­cules, réflé­chit en phi­lo­sophe aux décou­vertes aux­quelles il a pris lui-même une large part, et dont la presse et les ouvrages de vul­ga­ri­sa­tion scien­ti­fique se sont ample­ment fait l’écho depuis vingt ans.

Les décou­vertes en méca­nique quan­tique ont en effet bous­cu­lé bien des notions que nous pen­sions acquises comme celles d’espace, d’objet, de réa­li­té, de cau­sa­li­té, etc., invi­tant les phi­lo­sophes à rééva­luer leurs concep­tions du monde. Or, ces der­niers n’ont pas pris suf­fi­sam­ment acte de ce bouleversement.

D’où l’idée de ce trai­té, autre­ment dit d’un expo­sé sys­té­ma­tique des lignes direc­trices de la phy­sique contem­po­raine sui­vi d’une réflexion sur ce qu’elle apporte de neuf à la pen­sée philosophique.

Le pre­mier volet est essen­tiel­le­ment infor­ma­tif. Il décrit avec pré­ci­sion de récentes décou­vertes telles que celle de la non-sépa­ra­bi­li­té – en ana­ly­sant leur por­tée – et il dégage la signi­fi­ca­tion, pour la théo­rie quan­tique de la mesure, de déve­lop­pe­ments de fraîche date, la déco­hé­rence en par­ti­cu­lier (l’énigme cru­ciale du “ chat de Schrö­din­ger ” est peut-être en voie de résolution).

Le second confronte les dif­fé­rentes théo­ries de la connais­sance (maté­ria­lisme, réa­lisme, kan­tisme, néo­kan­tisme, etc.) aux pro­blèmes concep­tuels que pose la phy­sique quantique.

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