» Quand l’Alsace s’éveillera »

Dossier : Les X en AlsaceMagazine N°663 Mars 2011
Par Ferdinand TOMARCHIO (01)
Fer­di­nand Tomar­chio (2001), 29 ans, ingé­nieur des Mines, céli­ba­taire, est né à Dijon. Son père est ita­lien, sa mère anglaise, et lui-même pos­sède la triple natio­na­li­té. Il danse volon­tiers la sal­sa ou le tango.

Major à l’entrée

Entré major à l’X, il s’in­ves­tit dans la créa­tion des binets Viva L’I­ta­lia et LSF (langue des signes fran­çaise). À la sor­tie de sa for­ma­tion à l’É­cole des mines, il choi­sit une ville inté­res­sante, Stras­bourg, pour pre­mière affectation.

Il a depuis rejoint le minis­tère de l’É­co­no­mie, des Finances et de l’In­dus­trie, à Paris, en juin 2010.

« J’ai eu l’oc­ca­sion de ren­con­trer en Alsace de nom­breux cama­rades et tous regret­taient l’ab­sence d’un groupe de ren­contre comme il en existe dans la plu­part des autres régions.

« C’est à l’oc­ca­sion d’une visite du gou­ver­ne­ment pour l’an­nonce du » grand emprunt » que j’ai été ame­né à par­ti­ci­per à l’or­ga­ni­sa­tion d’une table ronde sur le thème des « cher­cheurs qui trouvent « . Cette mani­fes­ta­tion m’a don­né l’oc­ca­sion d’é­chan­ger avec Fabienne Kel­ler (79), séna­teur du Haut-Rhin et ancienne maire de Stras­bourg, qui était par ailleurs inter­ve­nue devant ma pro­mo, lors d’une conférence.

« Nous avons déci­dé qu’il fal­lait orga­ni­ser une ren­contre des cama­rades alsa­ciens, sous forme d’un dîner-débat. Grâce à l’An­nuaire et à mes rela­tions pro­fes­sion­nelles, j’ai rapi­de­ment consti­tué un fichier d’une cin­quan­taine d’a­dresses élec­tro­niques, allant des pro­mos 1935 à 2009, la majo­ri­té se situant dans les pro­mos quatre-vingt. »

À bâtons rompus

» En février 2010 a ain­si été orga­ni­sé un dîner qui a réuni 32 cama­rades, par­fois accom­pa­gnés. Nous avions réser­vé dans une sym­pa­thique Stub alsa­cienne, où une salle nous était réser­vée, chaque par­ti­ci­pant payant son écot.

« Cha­cun s’é­tait acquit­té d’une brève pré­sen­ta­tion sur lui-même et ses acti­vi­tés. Les plus anciens se sou­ve­naient d’un groupe X‑Alsace, dans les années soixante-dix, dis­pa­ru depuis, faute de participants.

» Le dîner ne com­por­tait pas de thème pré­cis. Plu­sieurs sont inter­ve­nus un peu plus lon­gue­ment, comme, par exemple, Jean-Ber­nard Lar­tigue (65), délé­gué géné­ral de la Fon­da­tion de l’X, qui dirige une entre­prise de céra­mique en Alsace. »

Propos recueillis par Jean-Marc Chabanas (58)

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