Nucléaire : une action cohérente

J’ai pris connais­sance avec beau­coup d’intérêt du dos­sier « Élec­tri­ci­té nucléaire » paru dans le numé­ro de mars der­nier. Je crois qu’il serait inté­res­sant d’analyser pour­quoi et com­ment la France se trouve en posi­tion favo­rable à l’aube de la troi­sième phase nucléaire. 

À mon avis, après trente-cinq ans au CEA, de longs séjours aux États-Unis et au Cana­da, une bonne connais­sance de l’industrie mon­diale, un élé­ment capi­tal de la réus­site fran­çaise réside dans la cohé­sion de l’action d’une poi­gnée de haut res­pon­sables qui ont su convaincre finan­ciers et politiques. 

Je sou­haite que ne soient pas oubliés les noms de Jules Horo­witz (41), remar­quable guide de la science de l’ingénierie, Jean- Claude Leny (49), patron de Fra­ma­tome, Michel Hug (49), direc­teur de l’équipement EDF, Jean Bour­geois (44), ini­tia­teur d’une sûre­té nucléaire rai­son­nable, Jacques Mabile (41) et Georges Besse (48), créa­teurs de l’industrie des matières fissiles

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