Mon utopie

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°619 Novembre 2006Par : Albert Jacquard (45)Rédacteur : JR

« J’atteins l’âge où poser une uto­pie est un devoir ; l’âge où les époques à venir semblent toutes éga­le­ment éloi­gnées : qu’elles appar­tiennent à des siècles loin­tains ou à de pro­chaines décen­nies, elles sont toutes tapies dans un domaine tem­po­rel que je ne par­cour­rai pas. »

Dans ce livre-mani­feste, Albert Jac­quard, en même temps qu’il raconte pour la pre­mière fois son enfance et sa jeu­nesse, livre ses convic­tions et expose son utopie.

Convain­cu que nous allons vers un monde d’où le tra­vail- alié­na­tion peut dis­pa­raître, il déve­loppe l’idée d’une « Cité où tout serait école », où l’accumulation des richesses céde­rait le pas à l’organisation des ren­contres, où la tech­nique ces­se­rait d’asservir, etc.

Uto­pie ? Bien sûr, mais rai­son­nable. Car qu’y a‑t-il de plus rai­son­nable que de consta­ter que, de toute façon, nous sommes condam­nés à inven­ter de nou­velles voies, faute de quoi le pire est certain ?

Sans sou­ci du poli­ti­que­ment cor­rect, il montre à quel point nous sommes pri­son­niers de nos habi­tudes de pen­sée et pro­pose un chan­ge­ment radi­cal de toutes nos perspectives.

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