“L’innovation, moteur de la prospérité”

Dossier : L’École polytechnique aujourd’huiMagazine N°695 Mai 2014
Par Jacques N. BIOT (71)

À quoi sert aujourd’hui l’École polytechnique ?

« Dans un monde en guerre éco­no­mique, où l’innovation est le seul moteur de la pros­pé­ri­té, l’École poly­tech­nique pro­duit et par­tage des connais­sances plu­ri­dis­ci­pli­naires au plus haut niveau, au pro­fit de ses étu­diants, des entre­prises, et de la socié­té, en déve­lop­pant la culture entre­pre­neu­riale sans renier le sens de l’intérêt général. »

Jacques Biot (71)

62 ans, père de trois filles, ingénieur au corps des Mines, à l’issue de son parcours administratif achevé au cabinet du Premier ministre, a mené l’essentiel de sa carrière en qualité d’entrepreneur dans le domaine des sciences de la vie. Il a été nommé à la présidence exécutive de l’École polytechnique à mi-2013.
Il pratique la voile, la haute montagne et le vol à moteur. Il est passionné par la littérature américaine et par le spectacle vivant.

Elle forme aujourd’hui des ingé­nieurs poly­tech­ni­ciens, des étu­diants de mas­ter et des doc­to­rants, en veillant à leur haut niveau d’employabilité dès la sor­tie de l’École et, demain, tout au long de leur car­rière par le biais de la for­ma­tion continue.

Ses labo­ra­toires pour­suivent et étendent leurs recherches sur des thèmes à réso­nance socié­tale, conci­liant har­mo­nieu­se­ment recherche fon­da­men­tale et appli­ca­tions. L’interdisciplinarité et le par­te­na­riat sont les maîtres mots de ses cur­sus comme de ses tra­vaux de recherche.

Enfin, l’École affirme son rôle en matière de déve­lop­pe­ment éco­no­mique en regrou­pant dans un lieu cen­tral ses acti­vi­tés d’incubation et d’accélération de jeunes pousses, les échanges entre les créa­teurs et les inves­tis­seurs, la pro­mo­tion de l’innovation tech­no­lo­gique et la for­ma­tion à l’entrepreneuriat.

Dès leur incor­po­ra­tion, les élèves apprennent le sens du col­lec­tif grâce à la for­ma­tion humaine et mili­taire, et l’entretiennent notam­ment à tra­vers le « pro­jet scien­ti­fique col­lec­tif » et grâce aux mul­tiples acti­vi­tés associatives.

Des « entrepreneurs » dans tous les domaines

« Que nos élèves choisissent le service de l’État, la recherche ou le privé, ils doivent être formés à mener à bien des projets en mobilisant intelligemment les ressources en argent, en hommes et en temps. Un fonctionnaire ou un chercheur peuvent et doivent être des entrepreneurs, tout comme ceux qui rejoignent l’entreprise.
« Notre programme de formation à l’entrepreneuriat, avec notamment nos trois masters déjà existants et notre parcours Stanford Ignite, reçoit un très bon accueil de la part des élèves et des investisseurs. »

La générosité des anciens

« L’essentiel du finan­ce­ment de l’École reste aujourd’hui assu­ré par le minis­tère de la Défense, mais notre plan de finan­ce­ment à cinq ans, dans un contexte de crois­sance volon­ta­riste, néces­si­te­ra un fort accrois­se­ment de nos res­sources propres (frais de sco­la­ri­té, chaires d’entreprises, contrats de nos labo­ra­toires et reve­nus de la pro­prié­té intel­lec­tuelle) et de la levée de fonds qui, pré­si­dée par Oli­vier Mit­ter­rand (62) après le grand suc­cès de la cam­pagne menée par Claude Bébéar (55), devra atteindre des objec­tifs ambitieux. »

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