Les polytechniciens dans l’histoire de France

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°528 Octobre 1997Par : Jean DEBAY (31)Rédacteur : Jean WERQUIN (38)

C’est à une sorte de fresque que nous convie Jean Debay dans cet inté­res­sant petit livre. Sa pro­gres­sion sug­gère une repré­sen­ta­tion gra­phique où deux courbes, celle de l’histoire et celle de l’École, se ren­contrent de temps en temps : un per­son­nage ou un groupe est alors mis en relief, sur fond d’événements his­to­riques. Les réfé­rences sont abon­dantes et détaillées.

L’École a pris, dès sa jeu­nesse, des posi­tions affir­mées, au point d’être mena­cée de fer­me­ture (déjà !) en 1848. Par bon­heur, la qua­li­té de ses offi­ciers et de ses ingé­nieurs com­pen­sait lar­ge­ment leur épi­so­dique insubordination.

L’auteur décrit le rôle de nom­breux poly­tech­ni­ciens, au cours de ces deux siècles, dans les pro­grès de l’industrie, des trans­ports, de l’énergie ou des télé­com­mu­ni­ca­tions – et, bien sûr, dans l’avancée des sciences.

Ancien mili­taire, il s’arrête davan­tage sur les cam­pagnes colo­niales et sur­tout nos trois grandes guerres : celle de 1870–1871 et les deux guerres mon­diales. Il sou­ligne le com­por­te­ment sou­vent héroïque – par­fois aus­si les fausses notes – de bien des élèves et anciens élèves.

Sa conclu­sion exprime l’espoir que les poly­tech­ni­ciens “ retrouvent une large place, comme cadres de haut niveau scien­ti­fique… dans « l’Armée de métier »… et que beau­coup d’entre eux consentent à en accep­ter la ser­vi­tude et la grandeur

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