Les expériences des membres fondateurs d’X-Patrimoine

Dossier : X-Patrimoine : protéger et transmettreMagazine N°670 Décembre 2011Par : Hubert Fabre (81), Bruno Pichard (82) et, Cédric Coignard (95)

Hubert Fabre, comment un X devient notaire

Hubert Fabre est le seul poly­tech­ni­cien qui ait choi­si la voie du nota­riat. Par quel che­mi­ne­ment ? Par ata­visme fami­lial, bien sûr. Mais sur­tout rap­pelle-t-il, il a tou­jours exis­té un (et un seul) poly­tech­ni­cien notaire. Au départ de Noël Doyon (55), il fal­lait, en somme, prendre le relais. Pas­sion­né par le côté tech­nique, juri­dique et fis­cal, de son métier, Hubert Fabre l’est aus­si et sur­tout par son côté humain.

Et puis, la notion d’indépendance n’est pas sans impor­tance : un notaire, c’est aus­si un chef d’entreprise. L’enjeu pour Hubert Fabre, au sein d’X‑Patrimoine, c’est de faire réflé­chir ses inter­lo­cu­teurs sur leur propre situa­tion patri­mo­niale. Par exemple, à l’importance des enjeux de socié­té qui se jouent autour de la retraite : « L’anticipation est une des clés de l’organisation dans tous les domaines. En anti­ci­pant, vous pour­rez faire des quan­ti­tés de choses inté­res­santes avec ce que vous pos­sé­dez. Ce qui n’est presque jamais le cas autrement. »

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Bruno Pichard, le polytechnicien du Barreau

Des avo­cats poly­tech­ni­ciens, il en existe, mais ils se comptent sur les doigts des deux mains. Par­mi eux, Bru­no Pichard – et son frère Chris­tophe, poly­tech­ni­cien lui aus­si (85). Dif­fi­cile de nier, ici encore, l’influence fami­liale, mais il y a aus­si le goût de la chose juri­dique. La pra­tique du bar­reau exige un rai­son­ne­ment ana­ly­tique fina­le­ment proche de celui qui se cultive à l’École polytechnique.

Dans le cadre d’X‑Patrimoine, sa for­ma­tion lui donne aus­si une proxi­mi­té d’état d’esprit avec les X qui lui per­met sans doute de mieux com­prendre les attentes de ses cama­rades. Avoir un patri­moine est une double res­pon­sa­bi­li­té : inves­tir dans une entre­prise ou une autre n’est pas neutre. Il s’agit de se tour­ner vers l’extérieur en connais­sance de cause. Il peut aus­si être égoïste de pré­pa­rer sa propre succession.

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Cédric Coignard, X en Suisse

Jet d'eau de Genève

Quant à Cédric Coi­gnard, il est le seul poly­tech­ni­cien… ban­quier en Suisse. À Genève, il est spé­cia­liste de ges­tion de por­te­feuille pri­vé, un métier rare par­mi les poly­tech­ni­ciens qui ont choi­si la finance. Car ceux-ci se tournent plus volon­tiers vers les domaines de la fusion-acqui­si­tion ou de la ges­tion institutionnelle.

Quelle sera, à terme, la valeur des actifs d’un patri­moine ? Il y a des réponses évi­dentes qui ne le sont pas tant qu’il y paraît. En tout cas, il y a de vraies rai­sons de se poser la ques­tion. Com­ment pré­ser­ver la valeur de ce qu’on a acquis ? Il n’est pas simple de faire durer et pré­ser­ver un patri­moine. C’est un véri­table tra­vail. Il s’agit de don­ner des élé­ments pour trou­ver son che­min avec des objec­tifs ambitieux.

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