Les Annales de l’École de Paris, Volume II

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°521 Janvier 1997

L’air du temps est à la ges­tion. Ce n’est pas pour sus­ci­ter l’enthousiasme, si l’on entend par là que c’est désor­mais le temps des four­mis après que les cigales ont trop chan­té. C’est ce que peut don­ner à pen­ser la lec­ture des médias, où appa­raissent de façon lan­ci­nante les termes de “dégrais­sage”, “recen­trage”, “rigueur” ou “aus­té­ri­té”, moti­vés par les “impé­ra­tifs de la gestion”.

Des pra­ti­ciens et des cher­cheurs ne se résignent pour­tant pas à cette absence de pro­jets et de rêves. Ils se réunissent régu­liè­re­ment à l’École de Paris du mana­ge­ment pour exa­mi­ner les pro­ces­sus concrets de gou­ver­ne­ment des affaires pri­vées et publiques et débattre de la manière de les améliorer.

Par la qua­li­té de ses inter­ve­nants, la liber­té des échanges, la rigueur des pro­cé­dures et la forme attrac­tive de ses écrits, l’École de Paris du mana­ge­ment fait ain­si connaître des aspects mécon­nus de la vie des affaires, décou­vrir des expé­riences ouvrant de nou­velles pers­pec­tives et dégage pro­gres­si­ve­ment des idées adap­tées au monde nou­veau dans lequel nous sommes entrés.

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