Le Mix Organisation

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°703 Mars 2015Par : Jacques JOCHEM (63) En collaboration avec Hervé LEFEVRE (75) et les équipes de Kea & PartnersRédacteur : Michel PAILLET (92) et Jean-Luc ARNOULT (91)Editeur : Groupe Eyrolles – 2014 – 61, bd Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05.

Com­ment décrire l’organisation d’une entreprise ?

Com­ment appré­hen­der ses enjeux de trans­for­ma­tion, le néces­saire équi­libre entre les hommes et les sys­tèmes ? Quel impact sur la per­for­mance, le style de lea­der­ship, l’aptitude au changement ?

Quels points com­muns entre une entre­prise indus­trielle de la Somme, FAVI, et HCL Tech­no­lo­gies, groupe de ser­vice infor­ma­tique indien ?

C’est à ces ques­tions pas­sion­nantes que nous invite le Mix Orga­ni­sa­tion. Une grille de lec­ture ori­gi­nale pro­po­sée par Jean-Chris­tian Fau­vet, père fon­da­teur de la socio­dy­na­mique, repose sur quatre modes d’organisation, décom­po­sés sui­vant deux axes, fer­me­ture sur le dedans EGO / ouver­ture sur le dehors ECO, que résume la formule :

« Au fond mana­ger une entre­prise, c’est maî­tri­ser le dehors par le dedans et mobi­li­ser le dedans par le dehors. »

Une fois la théo­rie pré­sen­tée, chaque mode est ana­ly­sé d’abord à l’aune d’un réfé­ren­tiel mana­gé­rial puis sous l’angle sym­bo­lique. Une mise en pers­pec­tive his­to­rique situe chaque mode dans l’évolution socioé­co­no­mique avec des exemples : Axa, Car­re­four, Leclerc, etc.

La théo­rie déve­loppe toute sa puis­sance dans la notion de mix qui per­met d’analyser l’organisation de chaque entre­prise (et sa trans­for­ma­tion) sous forme d’un pro­fil spé­ci­fique, com­po­si­tion des quatre formes.

L’ère de la digi­ta­li­sa­tion est pro­pice aux entre­prises « holis­tiques », favo­ri­sant l’autonomie et l’engagement des col­la­bo­ra­teurs et néces­si­tant de nou­velles stra­té­gies managériales.

Au-delà des théo­ries X ou Y de Mc Gre­gor sur l’homme au tra­vail, les auteurs invitent les diri­geants à adop­ter la stra­té­gie du « vide contrô­lé » faite de plein-yang-contrôle et de vide-yin-confiance.

Lais­sons à Jean-Chris­tian Fau­vet le soin de conclure :

« Mes­sieurs, soyez insuf­fi­sants… pour lais­ser à vos col­la­bo­ra­teurs une chance de s’engager et de grandir ! »

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