L’affaire Pallas

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°699 Novembre 2014Par : Paul VECCHIALI (53)Rédacteur : Charles-Henri PIN (56)Editeur : L’Archipel – 2014 – 34, rue des Bourdonnais, 75001 Paris Tél. : 01 55 80 77 40

27 novembre 1942 : la flotte tou­lon­naise s’est sabor­dée. Au petit matin, deux com­pa­gnons de la Résis­tance, Hen­ri Fre­nay et l’inspecteur Yan­nick Bel­lec, découvrent un cadavre agré­men­té d’une carte à jouer : la malé­fique dame de pique, dite Pallas.

Bel­lec réa­lise que ce meurtre s’ajoute à une série de neuf autres, non élu­ci­dés, por­tant la même signature.

C’est le point de départ d’un récit qui mêle deux par­cours : d’une part, la Résis­tance en action, autour du fon­da­teur de Com­bat, Hen­ri Fre­nay ; d’autre part, l’enquête de Yan­nick Bel­lec, per­sua­dé que ces assas­si­nats sont étroi­te­ment liés aux évé­ne­ments de la « drôle de guerre ».

Bai­gnés dans les évé­ne­ments qui occupent Tou­lon, du sabor­dage jusqu’à la Libé­ra­tion, au milieu des atten­tats légi­ti­més, des tra­hi­sons sou­ter­raines, des bom­bar­de­ments cruels, les per­son­nages de Paul Vec­chia­li iront au bout d’eux-mêmes, dévoi­lant l’inattendu secret de l’Affaire Pallas.

Ce roman mêle la fic­tion à des faits bien réels ins­pi­rés des récits et archives du résis­tant Pierre Sicard, oncle de Paul Vec­chia­li. Il n’est pas facile de démê­ler le vrai du faux. L’ambiance et le cli­mat de sus­pi­cion qui régnaient à l’époque sont bien rendus.

Paul Vec­chia­li, cinéaste, pro­duc­teur indé­pen­dant et écri­vain a un par­cours ori­gi­nal. Il écrit dans la Revue Magnan X = 10 N + M : « Poly­tech­nique m’a beau­coup appor­té : l’esprit de syn­thèse, le recul et la rapi­di­té de juge­ment. Je me consi­dère comme un vrai polytechnicien. »

Ce roman ne le démen­ti­ra pas.

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