La bourse de la Fondation de l’X m’a ouvert la voie de la recherche en physique des particules

Dossier : La Fondation de l'École polytechniqueMagazine N°720 Décembre 2016
Par Laïs SAREM SCHUNK (10)

Sans la Fon­da­tion cette char­mante cama­rade bré­si­lienne ne serait pas là. Elle a obte­nu une bourse d’excellence inter­na­tio­nale qui lui a per­mis de réa­li­ser ses études à l’École poly­tech­nique, puis de conti­nuer comme doc­to­rante au CEA dans le domaine qui la pas­sionne : la phy­sique des particules. 

En 2011, à l’âge de 20 ans, j’ai quit­té le Bré­sil après une licence de phy­sique à l’université de São Pau­lo pour rejoindre le cycle ingé­nieur de l’École polytechnique. 

En troi­sième année, j’ai choi­si le pro­gramme d’approfondissement en phy­sique, sui­vi par une qua­trième année dans le cadre du mas­ter du Centre inter­na­tio­nal de phy­sique fon­da­men­tale (ICFP) de l’École nor­male supérieure. 

Aujourd’hui, je réa­lise ma troi­sième année de thèse sur la sous-struc­ture des jets du LHC, le plus grand et le plus puis­sant accé­lé­ra­teur de par­ti­cules au monde, au sein de l’Institut de phy­sique théo­rique du CEA. 

UN PASSAGE FONDAMENTAL POUR MON PARCOURS

Grâce à la Fon­da­tion et plus pré­ci­sé­ment grâce à la géné­ro­si­té de mes grands dona­teurs, Jacques Garaïalde (76), Ber­nard Oppe­tit (75) et Paul-André Rabate (72), qui m’ont per­mis d’obtenir une bourse d’excellence inter­na­tio­nale, j’ai eu cette occa­sion unique de réa­li­ser mes études à l’École polytechnique. 

“ Tout cela n’aurait pas eu lieu sans l’École polytechnique et sans les donateurs ”

Ce pas­sage a été fon­da­men­tal dans mon par­cours. D’abord parce qu’il m’a très rapi­de­ment offert un contact avec le monde de la recherche, de la phy­sique, des labo­ra­toires et une com­pré­hen­sion de la réa­li­té du métier de chercheur. 

Ensuite, parce qu’il a faci­li­té ma car­rière en me garan­tis­sant un accès à des infra­struc­tures de recherche de pointe en France, moins nom­breuses au Brésil. 

Enfin, parce qu’il n’existe au monde qu’un seul LHC, la proxi­mi­té géo­gra­phique de la France a favo­ri­sé les contacts pro­fes­sion­nels avec cette struc­ture et, par là, avec le domaine de recherche dans lequel je sou­hai­tais me spé­cia­li­ser : la phy­sique des particules. 

DES RECHERCHES SUR LE LHC

Aujourd’hui, j’ai donc l’occasion d’enrichir ce pan de la recherche fon­da­men­tale en phy­sique, en appor­tant de nou­velles solu­tions à l’analyse des don­nées du LHC, aujourd’hui encore difficile. 

L’utilisation de jets dans le col­li­sion­neur de par­ti­cules, et l’étude de leur struc­ture, ouvre en effet de nou­velles oppor­tu­ni­tés pour exploi­ter le LHC à son poten­tiel maxi­mal et obte­nir les infor­ma­tions les plus com­plètes sur les expé­riences qui y sont menées. 

Nous pour­rons alors décou­vrir de nou­velles par­ti­cules et répondre aux ques­tions tou­jours en sus­pens sur le boson de Higgs, la super­sy­mé­trie, ou la matière noire. 

Tout cela n’aurait pas eu lieu sans l’École poly­tech­nique et sans les dona­teurs, à qui je suis par­ti­cu­liè­re­ment reconnaissante.

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