J’ai

Le monde tra­verse sa plus longue crise éco­no­mique. Les mar­chés finan­ciers, long­temps au cœur de l’euphorie, sont main­te­nant plon­gés dans la détresse. Comme sou­vent, cette situa­tion dif­fi­cile favo­rise dans les milieux finan­ciers l’éclosion de sen­ti­ments humains pro­fonds, que l’effervescence des som­mets bour­siers main­te­nait cachés.

Tarek Issaoui, pour son pre­mier roman, tire par­ti de son expé­rience d’économiste de salle, puis de tra­der, pour dres­ser un por­trait psy­cho­lo­gique des acteurs de mar­ché pris dans la tourmente.

L’auteur nous plonge, au fil des fluc­tua­tions des indices, dans les vies pro­fes­sion­nelles, et per­son­nelles, de trois employés d’une socié­té de Bourse. Por­tés par la flui­di­té du style, nous décou­vrons les méca­nismes de la crise finan­cière, et l’incidence de la déroute des mar­chés sur les vies de trois per­son­na­li­tés originales.

Dans ces années noires, J’ai est un réel bal­lon d’oxygène en ren­dant à l’humain la pré­pon­dé­rance sur l’indice.

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