Gustave Lyon 1857–1936

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°550 Décembre 1999Rédacteur : Christian SURRE

Lorsque j’ai ces­sé mes acti­vi­tés, mes cou­sins m’ont confié les archives de notre grand-père, Gus­tave LYON (1877) décé­dé en 1936, alors que je n’avais que 16 ans.

Je me sou­viens de son ardeur au tra­vail, de sa joie de vivre, de sa dis­po­ni­bi­li­té, même pour jouer avec ses petits et arrière-petits-enfants, et de sa fier­té d’avoir pu réa­li­ser l’oeuvre de sa vie, la construc­tion de la nou­velle salle Pleyel, consé­cra­tion de ses recherches en acoustique.

Je me sou­viens éga­le­ment du res­pect et de la recon­nais­sance que lui por­taient les musi­ciens pour qui il avait été l’ami, le confi­dent et sou­vent le mécène, pour près de deux générations.

Ces archives m’ont fait décou­vrir la diver­si­té de ses acti­vi­tés, son ardeur à trou­ver des solu­tions pour les pro­blèmes les plus divers qui lui étaient soumis.

Il m’a paru sou­hai­table, pour ses des­cen­dants et inté­res­sant pour tous, de rap­pe­ler ce que l’association de la science, du bon sens, de la volon­té d’aboutir et de la dis­po­ni­bi­li­té aux autres pou­vait per­mettre de réaliser.

Il n’est pas évident que la fac­ture de pia­nos vous pré­dis­pose à trai­ter de la balis­tique, du tir contre avions, du condi­tion­ne­ment de l’air et de l’acoustique architecturale !

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