Expert du juge, expert d’assurances, expert d’assuré

Dossier : L'ExpertiseMagazine N°695 Mai 2014
Par Jean-Luc DELACROIX (66)

LES DIFFÉRENTS EXPERTS

L’expert d’assurances

Les experts d’assurances sont des pro­fes­sion­nels indé­pen­dants consti­tués en cabi­nets plus ou moins impor­tants. La par­ti­cu­la­ri­té de ces cabi­nets est le choix de leur clien­tèle : les uns ne tra­vaillent que pour les assu­reurs, d’où l’appellation d’experts de com­pa­gnie, tan­dis que les autres tra­vaillent exclu­si­ve­ment pour les assu­rés, d’où leur titre d’experts d’assuré.

REPÈRES

L’expertise est une mission confiée à une ou plusieurs personnes chargées de procéder à un examen technique et d’en exposer les résultats dans un rapport verbal ou écrit.
On distingue trois catégories d’expertises : l’expertise officieuse ou unilatérale, demandée par une personne qui a besoin d’un renseignement technique, le plus souvent avant sinistre ; l’expertise amiable, effectuée à la demande de deux ou plusieurs personnes, qui revêt un caractère bilatéral et contradictoire, souvent après sinistre ; l’expertise judiciaire qui constitue une mesure d’instruction confiée à un technicien par un magistrat de l’ordre administratif, judiciaire ou consulaire ; elle intervient notamment après sinistre, à la requête d’une des parties, pour faciliter un accord amiable ultérieur ou pour être utilisée ultérieurement dans une procédure au fond.

L’expert de compagnie

L’expert de com­pa­gnie est dési­gné par l’assureur afin, en cas de sinistre, d’instruire celui-ci. Dans le prin­cipe, cela se concré­tise par un rap­port d’expertise pré­ci­sant, notam­ment, l’identification des biens endom­ma­gés, les causes et cir­cons­tances du sinistre, la des­crip­tion des dom­mages, l’estimation de la valeur des biens détruits et le coût de répa­ra­tion de ceux qui ne sont qu’endommagés, l’estimation des pertes finan­cières subies des pré­ju­dices maté­riels, imma­té­riels ou cor­po­rels subis par la victime.

L’expert de compagnie est rémunéré par la compagnie d’assurances sous forme d’honoraires

En com­plé­ment à cette mis­sion de base, l’expert de com­pa­gnie four­nit à son man­dant les élé­ments per­met­tant d’apprécier si le sinistre peut don­ner lieu à une action en res­pon­sa­bi­li­té vis-à-vis d’un tiers et, dans l’affirmative, attraire aux opé­ra­tions d’expertise le res­pon­sable éven­tuel et son assu­reur. Il est rému­né­ré par la com­pa­gnie d’assurances sous forme d’honoraires.

L’expert d’assuré

Afin de réta­blir l’équilibre entre un assu­reur et un assu­ré lors d’un sinistre, l’assuré peut, pour défendre ses inté­rêts, faire appel à un expert d’assuré, après ou avant un sinistre.

Après sinistre, une fois man­da­té, l’expert d’assuré se charge du sui­vi admi­nis­tra­tif du dos­sier et devient l’interlocuteur de l’expert de la com­pa­gnie d’assurances. Il joue un rôle de contra­dic­teur de l’expert d’assurances afin de réta­blir un équi­libre entre l’assuré et l’assurance.

L’expert d’assuré inter­vient notam­ment lors de l’évaluation d’un dom­mage afin d’optimiser, dans l’intérêt de l’assuré, le mon­tant de la demande d’indemnisation auprès de la com­pa­gnie d’assurances. Il est le défen­seur amiable de l’assuré, sou­cieux de pré­ser­ver le cadre tran­sac­tion­nel et favo­ri­ser la meilleure et plus rapide indem­ni­sa­tion pos­sible de son client.

Sa mis­sion prin­ci­pale est de maxi­mi­ser le mon­tant de la demande de l’indemnisation en veillant à ce que la récla­ma­tion inclue tous les chefs de pré­ju­dices que le contrat d’assurance per­met de for­mu­ler. Les hono­raires de l’expert dési­gné par l’assuré sont à sa charge mais peuvent être garan­tis par son contrat d’assurance. Il est impor­tant de noter que les hono­raires de l’expert d’assuré sont pro­por­tion­nels au mon­tant de l’indemnité perçue.

L’expert d’assuré peut aus­si inter­ve­nir avant sinistre pour assis­ter les entre­prises dans leurs décla­ra­tions contrac­tuelles de capi­taux. C’est ce que l’on appelle l’expertise ou l’estimation préa­lable, qui est une syn­thèse devant faire appa­raître la réca­pi­tu­la­tion géné­rale par éta­blis­se­ment des éva­lua­tions bâti­ments et maté­riels consti­tuant la base des capi­taux à décla­rer dans un contexte d’assurance.

Pour les pertes d’exploitation, il étu­die les garan­ties à sous­crire (en valeur et en durée) en fonc­tion de la simu­la­tion du sinistre maxi­mum pos­sible, en site ou en four­nis­seurs, et du volume des frais supplémentaires.

L’expert judiciaire

Les experts judi­ciaires, dési­gnés par un magis­trat, sont des pro­fes­sion­nels de toutes les spé­cia­li­tés qui mettent une part de leur acti­vi­té au ser­vice de la Justice.

LE TRAITEMENT D’UN SINISTRE

Plusieurs approches

L’assuré vic­time d’un sinistre fait une décla­ra­tion de sinistre auprès de sa com­pa­gnie d’assurances. L’assureur en pos­ses­sion de la décla­ra­tion de sinistre a le choix entre plu­sieurs approches. D’abord, la pro­po­si­tion en gré à gré d’une indem­ni­té for­fai­taire. Cette pra­tique pro­gresse pour les petits sinistres, à la grande satis­fac­tion des assu­rés. Elle a l’avantage de la rapi­di­té et de l’économie d’une expertise.

Les assureurs recourent à l’expertise dès que le sinistre est d’une certaine importance

L’indemnité est fixée lors d’une conver­sa­tion télé­pho­nique avec l’assuré décla­rant, invi­té à décrire ses dom­mages (l’utilisation de cette méthode sup­pose que l’assureur soit convain­cu de la réa­li­té de l’existence d’un dom­mage). Ensuite, l’envoi d’une entre­prise pour pro­cé­der aux répa­ra­tions. Cette méthode a encore plus la faveur des assu­reurs pour les petits sinistres, notam­ment les dégâts des eaux. La déci­sion d’envoi de l’entreprise est prise avec l’accord de l’assuré au terme, comme pour le cas pré­cé­dent, d’une conver­sa­tion télé­pho­nique. Ou bien, la pro­po­si­tion d’une indem­ni­té sur devis pré­sen­té par l’assuré à l’invite de l’assureur. Cette méthode est éga­le­ment pra­ti­quée dès lors que la des­crip­tion des dom­mages laisse pré­sa­ger une indem­ni­té de faible mon­tant. L’assureur se réserve bien enten­du d’apprécier le sérieux du devis pré­sen­té et de se repor­ter à une méthode plus clas­sique s’il ne lui ins­pire pas confiance.

Enfin, l’expertise pour éva­luer les dom­mages et l’indemnité à pro­po­ser. Les assu­reurs y recourent sys­té­ma­ti­que­ment dès que le sinistre est d’une cer­taine impor­tance. L’expertise porte aus­si bien sur les dom­mages aux biens que sur l’évaluation des indem­ni­tés dues au titre de la res­pon­sa­bi­li­té civile. Dans le cas du recours à l’expertise, qui repré­sente en nombre moins de 20 % des sinistres, l’assureur dili­gente un « expert de com­pa­gnie », lequel va ini­tier une expertise.

L’expertise amiable

Cette exper­tise est un acte amiable dont l’assureur assume la charge et qui ne vau­dra que pour autant que l’assuré en accepte les conclu­sions. Cer­tains sinistres qui mettent en jeu plu­sieurs assu­rances voient l’intervention de plu­sieurs experts de com­pa­gnie, un par com­pa­gnie concer­née. Les com­pa­gnies peuvent aus­si conve­nir entre elles de n’avoir recours qu’à un seul expert, comme c’est le cas en construc­tion, dans le cadre de l’assurance dommages-ouvrage.

L’assuré peut lui-même, dans les sinistres impor­tants, se faire assis­ter d’un « expert d’assuré ». L’expert de com­pa­gnie éva­lue les dom­mages, la vétus­té, les frais annexes et les pertes indi­rectes men­tion­nées par l’assuré. Les tra­vaux sont chif­frés sur devis pré­sen­tés par l’assuré.

L’expert de com­pa­gnie appré­cie éga­le­ment si les dom­mages n’ont pas été aggra­vés par la négli­gence de l’assuré à prendre des mesures de sau­ve­garde ou de pro­tec­tion : par exemple bâcher une toi­ture qui s’est mise à fuir, cou­per l’eau, ces­ser l’utilisation d’une ins­tal­la­tion dété­rio­rée, etc. Il remet au final son rap­port à la com­pa­gnie qui l’a missionné.

La proposition d’indemnité

Elle est éta­blie sou­ve­rai­ne­ment par la com­pa­gnie ou un man­da­taire. Elle est accom­pa­gnée d’une lettre d’acceptation qui, signée par le béné­fi­ciaire, vaut renon­cia­tion à recours et subroge la com­pa­gnie dans les droits de l’assuré pour tous recours que la com­pa­gnie est sus­cep­tible d’effectuer à l’encontre des res­pon­sables éven­tuels du sinistre.

L’expertise judiciaire

À l’issue d’une phase amiable infruc­tueuse ou sans recou­rir à cette phase, l’assuré qui ne se contente pas de l’indemnité pro­po­sée peut éga­le­ment sai­sir le juge, géné­ra­le­ment dans le cadre d’une pro­cé­dure en réfé­ré, pour que celui-ci nomme un expert judi­ciaire pour pro­cé­der à l’instruction du sinistre.

Il est important de convaincre l’expert judiciaire

Durant l’expertise judi­ciaire, les experts d’assurances, tant experts de com­pa­gnie qu’éventuellement experts d’assuré, qui étaient inter­ve­nus en phase amiable sont conduits à assis­ter leur client. L’expert d’assurances, en liai­son avec son client et avec l’avocat de ce der­nier, se rend à tous les ren­dez-vous d’expertise aux­quels son client est convo­qué par l’expert judi­ciaire, y for­mule ses remarques, obser­va­tions, nour­rit tech­ni­que­ment les « dire à expert » éta­blis dans l’intérêt de son client.

Entre l’expert judi­ciaire et les experts assis­tant les par­ties s’échangent des argu­ments tech­niques. Les experts assis­tant les par­ties sont par­ti­cu­liè­re­ment conscients de l’importance de convaincre l’expert judi­ciaire. Ils savent en effet que les conclu­sions du rap­port dépo­sé par l’expert judi­ciaire sont sui­vies par les juges éven­tuel­le­ment ulté­rieu­re­ment sai­sis, et qu’il n’est plus pos­sible de les modifier.

Des acteurs complémentaires

Dès qu’un sinistre a une cer­taine impor­tance, un ou plu­sieurs experts de com­pa­gnie inter­viennent, ain­si qu’éventuellement des experts d’assuré.

Il peut certes dépendre de la qua­li­té de leurs inter­ven­tions tech­niques et de la qua­li­té de leur col­la­bo­ra­tion avec leurs clients res­pec­tifs que le règle­ment du sinistre prenne un cours amiable ou au contraire dérape vers un cours judiciaire.

Lors de l’effondrement du ter­mi­nal E à Rois­sy, l’expertise judi­ciaire a été deman­dée en pre­mier lieu. © REUTERS

Mon expé­rience m’enseigne que l’expertise judi­ciaire ne résulte qua­si jamais de désac­cords tech­niques ou finan­ciers entre experts d’assurances qui auraient fait échouer une phase amiable. En revanche, il peut se pro­duire, comme dans l’exemple ci-contre, que, le contexte contrac­tuel étant mal connu, il appa­raisse fina­le­ment que des inter­ve­nants manquent dans le pro­ces­sus amiable, ce qui fait échouer ce dernier.

Mais, le plus sou­vent, l’expertise judi­ciaire est ini­tiée avant même une phase amiable. Dans ce cas, le deman­deur consi­dère, à tort ou à rai­son, que seule l’intervention d’un expert indé­pen­dant des par­ties et recon­nu comme tel du fait de son sta­tut judi­ciaire per­met­tra d’aboutir à des conclu­sions incon­tes­tées qui pour­ront ensuite ser­vir de base à un accord.

C’est ain­si, par exemple, pour citer un sinistre qui a fait la une des jour­naux, qu’a été ini­tiée l’expertise judi­ciaire qui a ins­truit l’effondrement du ter­mi­nal E à Roissy.

Il n’en reste pas moins que l’immense majo­ri­té des sinistres assu­rés se règle avec les seuls experts d’assurances sans inter­ven­tion d’expert judi­ciaire. Quand, dans une mino­ri­té de cas, un expert judi­ciaire est dési­gné, il béné­fi­cie de fait de la pré­sence d’experts d’assurances avec les­quels il pour­ra enga­ger une dis­cus­sion tech­nique contra­dic­toire, tou­jours favo­rable à une bonne ana­lyse des causes et cir­cons­tances des sinistres.

En cela, experts d’assurances et experts judi­ciaires ont bien des rôles com­plé­men­taires dans le règle­ment des sinistres.

UN EXEMPLE TIRÉ DU DOMAINE DE LA CONSTRUCTION

Un pro­mo­teur trans­forme, en 2006, d’anciens ate­liers en lofts et recourt pour ce faire à un archi­tecte et à une entre­prise géné­rale qui se charge de tous les corps d’état. Il sous­crit, comme il se doit, une assu­rance dom­mages-ouvrage. Après achè­ve­ment des tra­vaux, un par­ti­cu­lier A achète l’un de ces lofts et le revend trois ans plus tard à un autre par­ti­cu­lier B. En 2010, le loft est le siège d’infiltrations d’eau en pla­fond et le par­quet au rez-de-chaus­sée se met à tui­ler. Le pro­prié­taire B déclare le sinistre à l’assureur dom­mages-ouvrage. Ce der­nier mis­sionne alors un expert d’assurances qui ins­truit seul le sinistre.

À la suite d’une réunion sur les lieux, à laquelle il a convo­qué l’entreprise et l’architecte d’origine, l’expert diag­nos­tique qu’un ché­neau est fuyard, que la cou­ver­ture en bac acier est mal fixée et que le par­quet a été posé à même le terre-plein, sans inter­po­si­tion d’un iso­lant, d’où les désordres constatés.

45 000 euros de travaux

Il éva­lue les tra­vaux de répa­ra­tion à 25 000 euros pour la reprise du ché­neau et de la cou­ver­ture et à 20 000 euros pour la réfec­tion du par­quet. Simul­ta­né­ment, l’expert relève que le par­quet ne fai­sait pas par­tie des tra­vaux d’origine et avait été posé par A.

L’assureur dom­mages-ouvrage, ne cou­vrant que les désordres affec­tant les tra­vaux réa­li­sés par le pro­mo­teur, refuse sa garan­tie pour ce qui concerne le par­quet et pro­pose donc au pro­prié­taire B une indem­ni­té ne cor­res­pon­dant qu’à la seule cou­ver­ture, soit 25 000 euros.

Le pro­prié­taire B refuse l’indemnité par­tielle pro­po­sée et, dans l’espoir d’une indem­ni­sa­tion com­plète, il assigne en réfé­ré-exper­tise d’abord l’assureur dom­mages-ouvrage, le pro­prié­taire A et la copro­prié­té puis, dans un deuxième temps, l’entreprise tous corps d’état ini­tiale, l’architecte et leurs assureurs.

Déterminer la cause des désordres

Un expert judi­ciaire est nom­mé par le tri­bu­nal, avec pour mis­sion notam­ment de déter­mi­ner la cause des désordres, d’en esti­mer le coût et de four­nir les élé­ments per­met­tant d’appréhender les res­pon­sa­bi­li­tés mises en jeu.

Paral­lè­le­ment, les assu­reurs des par­ties en cause mis­sionnent cha­cun un expert d’assurances pour par­ti­ci­per aux réunions orga­ni­sées par l’expert judiciaire.

À ces réunions sont donc pré­sents un expert judi­ciaire et cinq experts d’assurances. Compte tenu que toutes les par­ties n’étaient pas en cause dès le départ, l’expertise judi­ciaire a duré deux ans et a néces­si­té huit réunions.

Ces réunions n’ont pas fait appa­raître, par rap­port à l’expertise d’assurance ini­tiale, de diver­gences signi­fi­ca­tives ni sur la déter­mi­na­tion des causes tech­niques des désordres, ni sur le chif­frage de leur répa­ra­tion ; en revanche, elles ont per­mis de cla­ri­fier le contexte contrac­tuel dans lequel les tra­vaux avaient été réa­li­sés, contexte qu’en l’espèce seule une pro­cé­dure judi­ciaire était à même de révéler.

Identifier les constructeurs et assureurs en cause

Par la connais­sance de ce contexte, l’expertise judi­ciaire a per­mis d’identifier, de façon incon­tes­table, les construc­teurs en cause et, par­tant, les assu­reurs concer­nés ou le défaut d’assureur pour la pose du parquet.

Sur cette base, un accord amiable a pu être trou­vé entre le pro­prié­taire B et l’assureur de l’entreprise géné­rale ini­tiale indem­ni­sant pour 25 000 euros la réfec­tion de la cou­ver­ture et du ché­neau et des pein­tures dété­rio­rées. Sur cette même base, le pro­prié­taire B a assi­gné au fond le pro­prié­taire A pour vice caché concer­nant le par­quet. Cette pro­cé­dure est en cours.

3 Commentaires

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19890146répondre
19 mai 2014 à 8 h 18 min

exemple inté­res­sant

L’exemple don­né en fin d’ar­ticle est bien inté­res­sant. A com­bien se monte le total des coûts d’ex­per­tise ? A qui en revient la charge ?

Duboisrépondre
8 avril 2016 à 20 h 37 min

expert d’as­su­ré indé­pen­dant pour un sinistre
Bon­jour,
J’ai eu un sinistre dégâts des eaux dans ma salle de bain, un expert d’as­su­rances doit pas­ser le 13 avril, mais l’agent d’as­su­rance m’a conseillé de faire débou­cher, mais dans un mail il me dit que cette inter­ven­tion ne sera pas rem­bour­ser, ni l’ex­plo­ra­tion des cana­li­sa­tions avec la camé­ra. Je trouve cela tota­le­ment anor­mal. Une amie m’a conseillé de prendre un expert indé­pen­dant. Dans ce cas qui le rému­nère ? quel est le mon­tant approxi­ma­tif d’une inter­ven­tion de ce genre ?
Mer­ci de votre réponse.
Cordialement.

E. MARTINEZrépondre
21 avril 2016 à 7 h 48 min

Re : expert d’as­su­ré indé­pen­dant pour un sinistre
Madame, Mon­sieur,
Bonjour, 

J’ap­par­tiens au Groupe Nora Exper­tises | http://www.noraexpert.com, cabi­net spé­cia­li­sé dans la ges­tion des sinistres et regrou­pant des pro­fes­sion­nels de l’ex­per­tise au ser­vice des sinis­trés en France (Outre-Mer compris).

Je prends à l’ins­tant connais­sance de votre mes­sage et regrette le dom­mage que vous avez subi. Sans tou­te­fois être en mesure de vous sou­mettre une cota­tion pré­cise si vos demandes sont tou­jours d’ac­tua­li­té, j’es­père y répondre effi­ca­ce­ment en vous indi­quant que dans le cadre de l’in­ter­ven­tion d’un expert d’as­su­ré dans une pro­cé­dure d’ex­per­tise après sinistre, ses hono­raires dépendent de la teneur du sinistre, du mon­tant final du pré­ju­dice mais aus­si des termes de votre contrat d’as­su­rance qu’il sera néces­saire d’étudier.
Néan­moins la rému­né­ra­tion de l’ex­pert d’as­su­ré que vous aurez dési­gné n’in­ter­vien­dra qu’à la fin de la pro­cé­dure, après le paie­ment de l’in­dem­ni­sa­tion défi­nie et vali­dée par l’en­semble des par­ties ; ain­si elle ne pour­ra être impu­tée sur le rem­bour­se­ment de votre préjudice.

N’hé­si­tez pas à nous contac­ter direc­te­ment, c’est avec plai­sir que nous nous effor­ce­rons de répondre à vos demandes et vous accom­pa­gne­rons tout au long de la pro­cé­dure d’ex­per­tise après sinistre si vous nous le permettez.

Je vous sou­haite une agréable journée.
Bien cordialement,

Eri­ca MARTINEZ
erica.martinez@nora-expert.com

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