Dans les iles

Dossier : X-Loire-AtlantiqueMagazine N°655 Mai 2010

Week-end à l’île de Ré

Week-end à l’île de Ré

En juin 2009, à seule­ment deux heures de voi­ture de Nantes. On comp­tait, cette année, trente adultes, cinq enfants et deux bébés. Trois anciens pré­si­dents du groupe et le pré­sident actuel n’au­raient man­qué ce week-end pour rien au monde.

« Pour les retrai­tés, le week-end com­mence le ven­dre­di et peut finir le lun­di. Pour tous, le ren­dez-vous est don­né le same­di matin, devant l’hô­tel que nous occu­pions avec vue sur le port de Saint-Martin-de-Ré.

« Au pro­gramme, visite de la ville à pied et en pous­sette. Les ruelles typi­que­ment rhé­taises ornées de roses tré­mières, les mai­sons aux volets verts, la cita­delle de Saint-Mar­tin, lieu de départ pour le bagne de Guyane, mais la visite s’ar­rête là.

« Après-midi au choix : plage de « Trousse Che­mise », balade en vélo, visite du phare des Baleines.

« Le soir, dîner tous ensemble sur le port. Dimanche matin libre, pro­po­si­tion pour le mar­ché de La Flotte-en-Ré.

« Et comme par magie la qua­si-tota­li­té du groupe se retrouve pour un pique-nique impro­vi­sé sur la plage. »

Nicolas de Pommerol (99)


A Guernesey sur les pas de Victor Hugo

Grande pre­mière en 2008, avec cette incur­sion en Manche et 32 par­ti­ci­pants. Un pro­gramme alter­nant temps forts et décou­vertes per­son­nelles, visite de sites, marche et pique-nique ou repas convi­viaux. Le fil conduc­teur était Vic­tor Hugo en son exil à Hau­te­ville House, » la mai­son auto­graphe » du grand poète. Cette mai­son est une œuvre à part entière, la folie d’un génie, dans laquelle le pros­crit a vou­lu trans­mettre des mes­sages, poser des symboles.

Une île atta­chante. Certes on y parle anglais, mais les noms des rues et des mai­sons res­pirent ces vieilles expres­sions fran­çaises appor­tées par les Nor­mands. Ces îles, si proches de la Bre­tagne, nous les disons Anglo-Nor­mandes pour rap­pe­ler à nos voi­sins cet héri­tage moral, eux qui ne voient que des Chan­nel Islands et s’in­gé­nient à ne rien faire comme tout le monde.

Guer­ne­sey n’est pas tout à fait anglaise, ne fai­sant pas par­tie du Royaume-Uni, ayant son propre gou­ver­ne­ment et bat­tant mon­naie, ni tout à fait euro­péenne, échap­pant à la TVA et offrant un petit para­dis finan­cier. Vic­tor Hugo évo­quait, quant à lui, » des mor­ceaux de France tom­bés à la mer et ramas­sés par l’An­gle­terre « . Une invi­ta­tion à (re)lire Les Tra­vailleurs de la mer : » Je dédie ce livre au rocher d’hos­pi­ta­li­té et de liber­té, à ce coin de vieille terre nor­mande où vit le petit peuple de la mer, à l’île de Guer­ne­sey, sévère et douce. »

Jean-Yves Paumier (65)

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