Chez SCHUM : Bar-restaurant du XVIe arrondissement parisien

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°695 Mai 2014Rédacteur : Lady GastronomixEditeur : Chez Schum, 50, rue Lauriston, 75116 Paris. Tél. : 01 47 04 31 29.

Pour man­ger bien et man­ger sain. Ici c’est comme j’aime, pas de plats indus­triels ou hypo­cri­te­ment bap­ti­sés semi-indus­triels, tout est frais : Schum fait son mar­ché, sélec­tionne ses four­nis­seurs, ses pro­duits et adapte sa carte aux sai­sons, aux trou­vailles, à ses exi­gences, à ce qu’il aura pu rap­por­ter dans sa cui­sine où lui seul opère.

Pas de mar­mi­ton, pas de second, Schum est aux four­neaux et au mou­lin, plu­tôt au bar, car vous êtes bien dans un bar et res­tau­rant ouvert du matin jusqu’au soir.

Ambiance élé­gam­ment popu­laire et sobre d’un bar du XVIe arron­dis­se­ment, rien de « bran­ché », uni­que­ment un clas­sique de bon aloi. Pour attendre, la ser­veuse nous apporte une ardoise de char­cu­tailles, sau­cisse sèche pas trop grasse et goû­teuse, authen­tique et une ter­rine maison.

Schum « mar­mi­tonne » seul dans sa cui­sine. J’ai goû­té un tar­tare déli­cieux sans fausse note, cou­pé au cou­teau évi­dem­ment, sim­ple­ment assai­son­né et accom­pa­gné de frites, des frites grandes, dorées et crous­tillantes, taillées dans la pomme de terre par le chef soi-même.

Pour sau­ver ma conscience je pique aus­si ma four­chette dans quelques feuilles de mes­clun sub­ti­le­ment assai­son­nées, un peu d’huile d’olive et quelques grains de fleur de sel.

Je me suis lais­sée ten­ter par les rillettes de sau­mon accom­pa­gnées de tar­tines de pain à l’huile d’olive juste grillées. Sans décep­tion, l’assaisonnement est léger, quelques herbes fraîches, c’est simple, c’est excellent.

Deux d’entre nous ont pré­fé­ré une viande grillée accom­pa­gnée de sauce mou­tarde, le filet de canettes et sa mous­se­line de céle­ri, for­cé­ment, j’ai goû­té à tout. Et je vous confirme que tout est bon, les viandes bien cuites, tendres, sauces savou­reuses et cui­si­nées mai­son, ce qui pour moi est une qua­li­té pre­mière et révé­la­trice d’une bonne adresse.

Nous pas­sons direc­te­ment au des­sert dont la carte est allé­chante sans pro­fu­sion : fon­dant au cho­co­lat, tarte ou vache­rin : le vache­rin de fram­boises et chan­tilly est une meringue énorme qui s’effrite avec un joli grin­ce­ment sous la cuillère et sur­tout ne reste pas col­lée à nos molaires.

Restaurant : Chez SCHUM le café gourmandSchum nous dit hum­ble­ment « seule la glace n’est pas mai­son » mais assu­ré­ment elle vient d’un bon gla­cier. Moi, j’ai choi­si un café gour­mand pour la diver­si­té des frian­dises : maca­ron et ganache au café, mini-crème brû­lée, mini-poire Belle-Hélène, une jolie palette de mignar­dises, mai­son, cela va de soi.

C’est l’endroit par­fait pour une sor­tie entre amis, quelle que soit l’heure, ambiance de quar­tier, belle qua­li­té, sans chi­chi, atmo­sphère rouge et noire. L’addition est plus que rai­son­nable, 15 € pour un plat et un café gour­mand, c’est écrit sur la grande ardoise sus­pen­due. Ajou­ter une ving­taine d’euros pour une bou­teille de vin très res­pec­table. Schum a ses secrets : une sélec­tion de petits producteurs.

Poster un commentaire