Livre : ACCOMPAGNER EN HÔPITAL par Odile Arvers, Pierre Kerloch, Anne Lortat-Jacob, Guy Moraillon (71)

Accompagner en hôpital

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°704 Avril 2015Par : Odile ARVERS, Pierre KERLOCH, Anne LORTOT-JACOB, Guy MORAILLON (71)Rédacteur : Père Jean-Marie PETITCLERC (71), salésien de Don BoscoEditeur : Éditions Chronique sociale – 2014 – 1, rue Vaubecour, 69002 Lyon. Tél : 04 78 37 22 12.

Notre cama­rade Guy Moraillon, après une car­rière dans le conseil, a pas­sé les der­nières années de sa vie pro­fes­sion­nelle en qua­li­té d’aumônier de l’Église catho­lique à l’hôpital de Grenoble.

Dans cet ouvrage coécrit avec ses col­lègues (un prêtre et deux femmes), il témoigne des ren­contres effec­tuées, en fai­sant le récit d’histoires à la fois dou­lou­reuses et riches d’expérience.

Comme le sou­ligne Jean-Marc Gre­nier, direc­teur des soins du CHU de Gre­noble, « l’hôpital, pour la per­sonne malade ou le visi­teur, c’est d’abord les méde­cins et les infir­mières. Ils prennent soin du corps, le sou­lagent, le gué­rissent souvent.

Mais par­fois, dans les moments de grande détresse, quand la souf­france est trop forte et que la mala­die va l’emporter, alors le patient et sa famille en appellent à leur foi.

C’est sou­vent à ce moment qu’interviennent les aumô­niers, prêtres, diacres ou laïcs. Ces hommes et ces femmes assurent une pré­sence, une écoute bien­veillante, apportent du récon­fort et sont aus­si por­teurs d’une espé­rance ins­pi­rée par leur foi.

Ils accom­pagnent les patients, les familles, par­fois les hos­pi­ta­liers, dans ces moments où le sens de la vie se perd et où la science médi­cale ne peut plus rien. »

Le lec­teur ne peut qu’être sai­si d’émotion à la lec­ture de ren­contres aux­quelles la proxi­mi­té de la mort donne une den­si­té inégalée.

Mais le plus extra­or­di­naire, c’est que le déses­poir n’a jamais le der­nier mot : la flamme de l’espérance, pour reprendre une expres­sion de Charles Péguy, s’avance au milieu des épreuves, allu­mée par la foi de ces hommes et de ces femmes.

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